Nox Aeterna

La guerre est enfin finie. Harry Potter et Lord Voldemort y ont néanmoins laissé la vie. Tout semble être rentré dans l'ordre. Mais est-ce vraiment le cas...?
 
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 Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000

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Damon M. Jenkins
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MessageSujet: Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000   Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000 I_icon_minitimeMar 8 Juil - 15:45


Les Objets Magiques
9 février | Avec les élèves d'Arithmancie de 5ème, 6ème et 7ème années

Le jour le plus long de Damon touchait presque à sa fin. En effet, sa journée du mercredi se terminerait deux heures plus tard, après le cours des sixième année. Contrairement à ce que les autres pourraient croire, Damon aimait beaucoup cet horaire-ci, même s'il s'agissait d'une durée de deux heures qui s'étalait jusqu'à six heures du soir, et que, de fait, le cours se terminait dans la nuit noire en cette période hivernale. La raison pour laquelle il adorait cette heure de cours, était que le programme de sixième année était le plus intéressant, avec celui de septième année. Les premières années d'études forçaient le professeur d'Arithmancie à enseigner à ses élèves les bases de sa discipline, qui étaient bien souvent plus barbantes que lorsqu'elles étaient approfondies au point d'arriver à la pratique.

Le reste de la journée du jeune professeur n'était pas très intéressant, niveau échange de connaissances : sa première heure avec les troisième année était franchement ennuyeuse, puisqu'elle consistait à voir les propriétés basiques des formes et chiffres. Et l'étude du triangle et de sa symbolique n'était pas franchement une dérogation à la règle, ce qui, conjugué à l'horaire matinal du cours, arracha plus d'un bâillement à chacun des occupants de la salle de cours. Un quart d'heure après la fin du premier cours, ce fut au tour des cinquième année d'entrer dans la salle du deuxième étage, où ils durent étudier la relation entre la suite de Fibonacci et la "valeur divine". Après un déjeuner bien mérité, dédié à reprendre des forces, il entreprit une petite balade digestive dans le château, et passa même faire un coucou à ses petits aiglons dans la salle commune. Il profita alors d'y être pour ajouter quelques éléments comme quelques anciens instruments d'astronomie, qui ornaient à présent une table basse, ronde, sur le côté de la cheminée, recouvrir le dessus des bibliothèques d'objets divinatoires et de faire venir quelques tableaux représentant des sorciers célèbres ayant étudié à Serdaigle, ainsi que des représentations d'éléments en rapport avec la maison (comme une magnifique sculpture en bronze d'un aigle aux yeux, serres et bec de saphir). Il ne put cependant pas rester plus longtemps avec ses élèves, car il devait recevoir un invité d'honneur pour son cours de sixième année, qui serait dédié à l'introduction à un nouveau thème. Cependant, il resta pour parler un peu avec une de ses élèves, durant le temps où il se trouvait dans la salle commune.

A 15h00, il se rendit dans le parc enneigé, et se dirigea vers le portail flanqué des deux piliers dominés par deux sangliers ailés, se dessinant un chemin sec à travers la neige froide devant lui. Il attendit quelques minutes derrière le portail puis, il vit une silhouette approcher sur le chemin de graviers qui menait à Pré-au-Lard. Lorsqu'elle fut assez près de lui, Damon sourit et dit :

- Ca fait plaisir de vous voir Mr Ollivander. Entrez donc !

Ensemble, il remontèrent la pente douce que formait le parc et traversèrent le château jusqu'à la salle d'arithmancie. A 16h00, le professeur sortit de la salle. Les élèves de 6ème année étaient là, certains assis dos au mur, essayant d'enlever la neige qui parsemait leurs vêtements, d'autres revoyant simplement leur cours.
- Mr Ackerley, il ne sera pas nécessaire de réviser le cours sur les ondes de formes, puisque nous avons fait un petit examen dessus.

Il sourit au jeune Serdaigle puis fit signe aux élèves d'entrer. Il essaya d'ignorer les regards plus ou moins discrets lancés au fabriquant de baguettes, qui était assis dans un fauteuil dont le dos se situait juste devant la cheminée de la salle.
- Bonjour chers élèves ! lança le professeur. J'espère que vous allez bien en cette fin d'après-midi. Non, ne répondez pas, vous avez du pain sur la planche. Non, miss Hollow, je n'ai pas encore terminé de corriger les copies que vous m'aviez rendues au retour des vacances, j'ai eu pas mal de boulot ces derniers temps, vous m'en voyez navré.

Il marqua une pause, observant avec un regard pétillant ses élèves. Il jeta un regard en direction du vieil homme aux cheveux argentés, semblables à de la barbe à papa.
- J'imagine que vous connaissez tous Mr Ollivander, fabriquant de baguette très célèbre.
- Bonjour, dit Ollivander, d'une voix légèrement rauque.
- Je pense que vous avez un minimum de logique pour faire le rapprochement entre le nouveau thème que nous abordons aujourd'hui et la présence de Mr Ollivander. J'ai le plaisir de vous annoncer que nous commençons aujourd'hui le thème sur les objets magiques. Enfin, nous ne ferons qu'effleurer ce sujet, puisque nous verrons tout cela l'année prochaine plus en détail. En vérité, je vais profiter du fait de vous parler des baguette magiques avec le soutien du plus grand spécialiste en la matière pour vous parler un peu de la théorie sur les objets magiques. Après avoir étudié cela, nous approfondirons notre thème précédent, sur les énergies magiques ambiantes, pour voir comment maîtriser ces énergies à l'aide de la baguette. Bien, maintenant que le programme a été énoncé, veuillez sortir vos baguettes.

Le professeur fit de même et sortit sa baguette en bois de vigne. Il décida d'examiner sa baguette, espérant que ses élèves feraient de même, avant de laisser Mr Ollivander continuer le cours.
- Je vais commencer ma petite intervention par vous demander d'énoncer les caractéristiques de votre baguette, tout ce que vous savez sur elle, sur son caractère, ses préférences, ses capacités etc, dit le fabriquant de baguettes. C'est une très bonne introduction de ce dont nous allons parler aujourd'hui.

Il fit signe à Damon de commencer, ce que ce dernier accomplit. Le professeur se demandait si ce serait suffisant pour mettre en confiance les élèves et les amener à révéler les caractéristiques de leur baguette. Le professeur avait déjà vu certains élèves répugner à révéler cela, estimant que c'était d'ordre intime, ce pour quoi Damon ne pouvait vraiment leur en vouloir.
- C'est de la vigne, avec une plume de phénix. 36 centimètres et demi. Plutôt flexible. Je dois admettre qu'elle me sied pas mal, au vu des actes que j'arrive à accomplir.
- Oui, c'est vrai. La connexion entre la baguette de vigne et son sorcier est souvent assez incroyable. Surtout si elle contient une plume de phénix. Je ne suis d'ailleurs pas étonné du tout que vos aptitudes en métamorphose et en duel soient aussi élevées.

Bien qu'il n'avait pas la prétention d'être meilleur duelliste, jeteur de sorts ou adepte de la métamorphose, il devait admettre que certains de ses sorts, en particuliers ceux basés sur les éléments naturels et la métamorphose, étaient particulièrement puissants. De même, sa baguette et lui formaient un très bon duo pour ce qui était des énergies magiques et leur manipulation. Il s'aperçut alors qu'il avait le regard lointain que plusieurs de ses élèves le regardaient, un sourcil levé. Il fit signe à un de ses élèves de présenter à son tour sa baguette, s'efforçant de faire oublier qu'il avait rougit aux compliments du maître des baguettes. Il n'aimait pas se faire envoyer des fleurs. Dans le même temps, il écoutait les paroles de ses élèves.


Dernière édition par Damon M. Jenkins le Mar 28 Oct - 17:19, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000   Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000 I_icon_minitimeMar 15 Juil - 15:53

Le mercredi n'était jamais une journée très chargée, si l'on s'en tenait strictement aux cours officiels de l'emploi du temps. Deux petites heures seulement d'Histoire de la Magie consolaient toujours Rhiannon d'un réveil difficile, puis de longues heures de liberté se déployaient jusqu'aux leçons du professeur Jenkins, en beau milieu d'après-midi. Si la sixième année présentait pour beaucoup cet avantage de ne faire peser sur leurs têtes ni la menace des BUSEs ni celles des effrayants ASPICs, la perspective des examens de fin d'année restait toutefois assez présente pour peupler la bibliothèque de chuchotements studieux. Rhiannon chérissait toutefois si fort le silence qu'elle s'asseyait toujours aux pupitres esseulés de la bibliothèque, parmi les rares qui émaillaient les rayons désertés d'Histoire de la Magie. Au fil du temps et des années, elle avait tant fait sienne sa table d'élection qu'elle était persuadée, devait elle mourir à Poudlard, que son fantôme reviendrait s'y asseoir et s'abreuver de livres pour toute l'éternité.

A défaut des mains nacrées qui lui échoueraient alors, la jeune fille referma du bout de doigts réels le carnet qui l'intéressait lorsqu'approcha 16h. Et préférant braver un rhume que déplorer un quelconque accident le concernant, elle enveloppa le vieux journal dans les mailles bleu et bronze de son écharpe et le nicha enfin après mille précautions dans l'antre surchargé de sa sacoche ; plumes ondoyantes et encriers vinrent bientôt l'y rejoindre tandis qu'elle se levait, saluant au passage un portrait flamboyant de Cliodna.

C'est en passant devant un groupe de jeunes deuxièmes années, plus occupés à savourer toute une légion de Crapauds à la Menthe qu'à réviser leur Botanique, que Rhiannon réalisa n'avoir rien avalé depuis son petit-déjeuner. Elle songea vaguement à la réaction outrée qu'aurait sa mère en apprenant à quelle fréquence ce genre d'oublis fâcheux se répétaient ces derniers temps, mais s'en délesta rapidement en caressant du bout de ses pensées ce qui expliquait toute ses négligences. Le carnet. Presque sans y penser, la jeune Serdaigle posa une main protectrice sur la sacoche qui rebondissait à ses hanches et se laissa aller à un sourire, rien que pour elle. Ce journal manuscrit du XIIIe siècle lui avait donné bien du fil à retordre, et ses yeux fatigués en attestaient pour elle, mais elle viendrait bientôt à bout de la traduction toute entière.

C'était un témoignage sans prix. Et elle le transcrirait dans ses recherches, quand viendrait le temps des dernières années d'études et des publications sur la chasse aux sorcières...

Ses rêveries l'absorbaient si bien qu'elle faillit dépasser les portes de la salle d'Arithmancie, devant lesquelles patientait déjà une poignée d'élèves. Ne serait-ce qu'un an plus tôt, Rhiannon aurait rechigné à sacrifier ses sacro-saintes recherches sur l'autel de l'Arithmancie, mais Damon Mikhail Jenkins avait réussi le prodige de l'y intéresser - non pas de force, mais bien de gré.

Lorsque l'immense horloge de l'école de magie sonna 16h, les deux lourds vantaux de la salle de classe s'ouvrirent enfin devant leur mentor des deux prochaines heures.


"Bonjour", glissa Rhiannon à son directeur en un sourire ténu tandis qu'elle entrait à son tour.

Elle s'apprêtait à prendre place auprès des verrières élancées lorsqu'une silhouette l'interpella, calfeutrée contre les velours grenats d'un grand fauteuil. Les flammes qui en chauffaient le dos depuis l'âtre immense de la cheminée auréolaient d'orange sa tignasse grisonnante, adoucissaient la pâleur lunaire de ses deux iris observateurs, curieux au creux de son visage parcheminé. Elle le reconnut aussitôt.

Ollivander !

La salle se mit à bruisser de murmures tandis que le nom du vieil homme se propageait, et Rhiannon s'obligea fermement à s'installer plutôt que le dévisager. Sa tête fourmillait de questions qu'elle n'aurait sans doute jamais l'opportunité de lui poser - car plus qu'un commerçant qui avait rencontré chacun des élèves autour d'elle, Ollivander était de ceux qui avait subi la guerre de plein fouet en y ayant malgré tout survécu. Son intérêt d'historienne virevoltait en tous sens, si bien que le contenu de son précieux carnet du XIIIe siècle se vit relégué dans un coin.


"Je pense que vous avez un minimum de logique pour faire le rapprochement entre le nouveau thème que nous abordons aujourd'hui et la présence de Mr Ollivander. J'ai le plaisir de vous annoncer que nous commençons aujourd'hui le thème sur les objets magiques."

La jeune fille s'empressa d'organiser son nécessaire de prise de notes le long de son pupitre, réprimant avec peine son enthousiasme tandis qu'elle dégainait ses encriers.

"Enfin, nous ne ferons qu'effleurer ce sujet, puisque nous verrons tout cela l'année prochaine plus en détail. En vérité, je vais profiter du fait de vous parler des baguette magiques avec le soutien du plus grand spécialiste en la matière pour vous parler un peu de la théorie sur les objets magiques. Après avoir étudié cela, nous approfondirons notre thème précédent, sur les énergies magiques ambiantes, pour voir comment maîtriser ces énergies à l'aide de la baguette. Bien, maintenant que le programme a été énoncé, veuillez sortir vos baguettes."

Voilà ce qui l'avait réconciliée avec l'Arithmancie ; non pas les attraits nébuleux de la divination, mais le sentiment exaltant de toucher au coeur même de la magie en étudiant ses énergies. A l'instar de ses camarades, Rhiannon s'empara de sa baguette et la posa doucement contre le bois lustré de sa table, pendue aux lèvres du maître des baguettes tandis qu'il prenait enfin la parole. Mais quand bien même l'excitation l'avait quelques instants auparavant complètement transportée, l'annonce que proféra Ollivander tempéra largement son enthousiasme. S'exprimer à l'oral était de loin ce qu'elle aimait le moins, mais s'il fallait en plus décrire dans le détail les caractéristiques de sa baguette devant tout le monde...

Malgré l'encouragement du professeur Jenkins, qui se dévoua le premier pour mieux embrigader tous ses disciples, elle sentit très distinctement une boule se former dans sa gorge lorsqu'il parcourut l'assistance du regard pour désigner le prochain volontaire.

Pas moi. Pas moi, pasmoipasmoipasmoipasmoi.

Mais il n'y avait aucun moyen de se méprendre sur la personne qu'il désigna. Rhiannon sentit un voile rouge lui empourprer les joues tandis qu'elle se levait dans un grincement de chaise, ses cheveux roux glissant en cascade jusqu'au bas des reins.


Allez, vas-y. Dépêche-toi. Ce n'est pas comme ça que tu deviendras une bonne prof d'Histoire de la Magie ou que tu pourras donner des conférences, se morigéna-t-elle sèchement. Inspirant alors un grand coup, elle saisit dans sa main constellée d'encre émeraude l'extrémité de sa baguette magique, dont le bois couleur crème s'ornait de volutes harmonieux.

Imagine qu'il n'y a personne. Juste Jenkins et Ollivander.

Ses iris bleu marine se rivèrent à ceux du vieux commerçant, et elle perça enfin le silence de la classe d'une voix douce.


"La mienne est en bois de charme, 27.6cm. Elle contient une pincée de poudre de pierre de Lune et elle est très souple en règle générale, mais...étrangement récalcitrante à la métamorphose."

Le rose de ses pommettes s'accentua un peu plus. Tout le monde avait des faiblesses, mais celle que Rhiannon connaissait depuis des années dans la classe de Métamorphose lui était toujours difficile à accepter. D'une voix plus basse, comme pour elle-même, elle ajouta en observant sa baguette d'un air grave :

"Elle doit sans doute sentir que je n'aime pas le changement..."

Rigide comme sa réticence aux bouleversements, et souple comme l'était son imagination...
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MessageSujet: Re: Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000   Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000 I_icon_minitimeMar 28 Oct - 10:42


Les Objets Magiques
9 février | P. Damon Jenkins & les élèves d'Arithmancie de 5ème, 6ème et 7ème années

La journée du mercredi, la journée qui commençait très mal et se finissait avec splendeur pour le Cordell. Histoire de la Magie dès la première ce n'était pas sa tasse de thé, vraiment pas. Heureusement il avait assez de temps pour s'en remettre avant d'assister au cours d'Arithmancie. C'est donc en avance qu'Ambrose se rendit à ce cours. Faîtes que ce soit intéressant. Heureusement c'est presque toujours le cas. Si seulement l'histoire des vieux mages était toute aussi intéressante ...

Naturellement il n'était pas le seul à être en avance, il soupira en voyant certains élèves avec des feuilles de cours pour réviser à la dernière minute. Inutile songea t-il. Lorsque le professeur Jenkins apparut dans l'encadrement de la porte de la salle il les mit au parfum qu'ils n'allaient pas chômer. Tant mieux. Forcément quand on pique un somme en Histoire de la Magie l'on a de l'énergie à revendre, n'est-ce pas cher Cordell.

La présence d'Ollivander surprit quelque peu Ambrose qui était sûr que sa présence ne présage rien de bon. Il sentait le sujet d'examen foireux à des kilomètres. Tant pis, s'il fallait ça pour continuer d'avancer dans le prochain thème il ferait avec.  Et l'annonce ne tarda pas à pointer le bout de son nez, les objets magiques. Un air soulagé glissa sur le visage du brun, au moins le thème n'était pas foireux, et comme dit précédemment, ils allaient avoir du boulot.

Sortir et examiner les baguettes. Rien de bien fastidieux, surtout que sa baguette, Ambrose la connaissait assez bien. Il écouta d'une oreille distraite la description de celle du professeur, il n'y avait pas d'intérêt, qui irait faire un duel avec un professeur, les élèves par contre c'était déjà plus intéressant. Une élève de Serdaigle s'exécuta avec ce que le jeune Serpentard aurait qualifié être de la gêne sur ses pommettes l'espace d'un instant.

Étrangement récalcitrante à la métamorphose ? Vraiment ? C'était toujours amusant d'entendre quelqu'un essayer d'atténuer une difficulté rencontrée, cependant il admira comment elle avait reprit le contrôle d'elle même. Comme quoi elle savait dominer ses émotions. Ambrose fit pivoter sa tête vers le professeur étant donné que la Serdaigle venait de répondre. Il fit glisser son regard vers Ollivander, car après tout c'était lui l'expert.

Expert qui ne répondit pas tout de suite, il en déduit qu'il pouvait répondre à la suite de la rouquine. Il mit en évidence sa baguette, et commença à énumérer ses caractéristiques ; en prenant soin de ne pas donner des informations trop inutile ou d'ordre privée, comme le fait qu'elle était influencée par ses états d'âmes, notamment lorsqu'il était dans ses périodes sombres.

Ma baguette est en bois d'aubépine, son cœur est en ventricule de dragon. Elle mesure 27 centimètres et est rapide pour lancer des sorts, bien que versatile, elle a sa manière de réagir qui peut paraître contradictoire ou étrange quand on n'a pas l'habitude de la voir à l'œuvre.

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MessageSujet: Re: Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000   Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000 I_icon_minitimeMer 5 Nov - 22:41



    « J'imagine que vous connaissez tous Mr Ollivander, fabriquant de baguette très célèbre. »

    Non.
    Murmure éteint au milieu des autres, je relevais lentement mes yeux vers la silhouette courbée du vieillard, posant mes yeux sur sa crinière blanche, digne d'un physicien relatif un peu trop célèbre dans le monde moldu. À sa manière, songeais-je en disposant mes affaires sur la table à laquelle je venais de m'installer, Albert Einstein était un magicien, et la relativité générale et la théorie de l'unification une magie universelle. Cette mauvaise humeur que j'avais eu en entrant en cours précédamment se retrouva ainsi dissipée, et installé au fond de la classe, rejetant mes cheveux en arrière pour attacher entre elles mes mèches brunes, je souriais, ce cours s'annonçant finalement passionnant. Je n'avais jamais eu la chance d'aller chez Ollivander, mais pour en avoir entendu parlé par mes camarades ces quatre dernières années, je m'étais fait de lui cette image de génie de l'artefact magique qui trace sa légende de son vivant. Et par chance, je l'avais aujourd'hui devant mes yeux.  C'était cet homme un peu plus courbé, un peu plus éteint que je ne me l'étais représenté. Mais toujours avec le sourire, je songeais qu'il était sans le moindre doute un des piliers de cette société magique.

    Doucement, l'homme passa son regard sur la classe, et comme un coup de vent, je me sentis effleuré par le bleu de ses yeux, tandis que le professeur justifiait la présence de cet homme face à nous.

    Je pense que vous avez un minimum de logique pour faire le rapprochement entre le nouveau thème que nous abordons aujourd'hui et la présence de Mr Ollivander. J'ai le plaisir de vous annoncer que nous commençons aujourd'hui le thème sur les objets magiques. Enfin, nous ne ferons qu'effleurer ce sujet, puisque nous verrons tout cela l'année prochaine plus en détail. En vérité, je vais profiter du fait de vous parler des baguette magiques avec le soutien du plus grand spécialiste en la matière pour vous parler un peu de la théorie sur les objets magiques. Après avoir étudié cela, nous approfondirons notre thème précédent, sur les énergies magiques ambiantes, pour voir comment maîtriser ces énergies à l'aide de la baguette. Bien, maintenant que le programme a été énoncé, veuillez sortir vos baguettes.


    M'exécutant, comme tous, je plongeais la main dans mon sac, dans une recherche aveugle, kinésique, de cet objet qui par sa chaleur, me ferait l'attraper. Le lien entre la baguette et le sorcier ? C'était une notion qui m'intéressait terriblement, je ne pouvais que l'avouer. Et cette initiative de la part de notre professeur de nous faire nous pencher assidûment sur la question me fit ressentir pour lui un mélange de gratitude et de respect à son égard.
    Mes doigts rencontrèrent la surface sèche de la baguette, et comme une main trouve celle de l'être aimé, mes doigts se refermèrent sur la garde de bois. Je vins déposer ma baguette sur mon bureau, face à moi, avec un sourire tendre sur les lèvres. Face à nous, Ollivander prenait maintenant parole.



    Je vais commencer ma petite intervention par vous demander d'énoncer les caractéristiques de votre baguette, tout ce que vous savez sur elle, sur son caractère, ses préférences, ses capacités etc. C'est une très bonne introduction de ce dont nous allons parler aujourd'hui.


    Mes prunelles caressèrent les lignes aiguës de la mienne, dans une contemplation pensive, tandis que les élèves, les uns après les autres, prenaient la parole. S'établit ainsi un jeu de logique et de ressemblance entre mes camarades et leur objet associé. Damon et ses talents en métamorphose, ce qui ne lui était que trop reconnu, en vu de ses qualités incroyables dans cette matière. Puis Rhiannon, douce et tranquille, dans une présentation précise de sa baguette. Ambrose, un camarade de ma maison, mais d'un an plus vieux que moi, suivi le mouvement. J'attendis que son tour soit achevé, avant de sourire. Ma baguette, comme un prédateur camouflant son caractère en une humeur tranquille, me paraissait presque ronronner devant moi. Je pris parole.

    « La mienne est une salope. »

    Un sourire, méchant.

    « Une vieille fille avec des mœurs violents. Je ne suis pas allé l'acheter chez vous, Monsieur Ollivander : c'est une baguette de l'atelier Gregorovitch, qui appartenait à mon arrière grand-père. Selon son testament, il voulait qu'elle reste dans sa famille, dans la but d'appartenir à un de ses descendants. Je  ne dirais pas que je me trouve vraiment chanceux de l'avoir. Elle a fait coulé du sang au nom des histoires de pureté et de supériorité de la race. Donc, ouais, c'est une salope. »

    Mes doigts caressèrent la surface du bois sombre.

    « Il n'empêche qu'elle me convient parfaitement. 30,5 centimètres, elle est en bois d'aubépine. Elle est rêche, cassante, et pointue. Et elle abrite un crin de sombral. Je n'ai pas encore découvert quelle est sa spécialité, je dirais juste qu'elle est très réactive. »

    Une vraie vipère.
    Du bout des doigts, je tapotais contre la garde de la baguette noire.
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Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000 R_serdaigle
Lucas Garcia
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MessageSujet: Re: Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000   Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000 I_icon_minitimeDim 9 Nov - 19:43

Terribles furent les heures d'histoire de la magie. En fait, Lucas s'était endormi à la moitié du cours, se relevant brusquement lorsque le carillon de l'école sonna les 16 coups de cloche. Il attrapa ses affaires brusquement pour quitter la salle au plus vite. Non pas que cette matière le désenchantait, mais il n'avait pas particulièrement l'envie que son professeur lui fasse une remarque cinglante sur son attitude passive en classe. Le jeune homme descendit le grand escalier de marbre dans un silence morose, tout en regardant la silhouette fine de Rhiannon, se balancer de droite à gauche à chacun de ses pas. Il n'arrivait pas à détacher son regard de sa longue tignasse auburn, espérant qu'elle se retourne à n'importe quel moment pour lui adresser la parole. Mais non, la jeune femme se contenta de s'arrêter devant la porte de la salle d'Arithmancie.

Elle ne lui prêterait aucun regard, comme s'il n'existait pas. Pourtant Lucas n'était pas moche ! Et puis on le connaissait assez bien non ? Pourquoi l'ignorait-elle comme ça ? Qu'avait-il dit ou fait pour qu'elle évite son regard ? Il laissa échapper un soupire, s'adossa contre le mur et fourra ses mains dans les poches de son pantalon. A côté de lui se tenait un gars sympathique malgré ses airs froids et distants, complètement perdu dans ses pensées. Le cours d'Histoire l'avait aussi achevé que lui ?

Enfin la porte s'ouvrit et les élèves pénétrèrent dans la salle sous le regard bienveillant du professeur. Lucas appréciait le professeur Jenkins, et était plutôt fier d'avoir décroché un Effort Exeptionnel à ses BUSEs. Même si cette année il éprouvait plus de difficulté à suivre les cours, Lucas s’efforçait de faire preuve de courage et de participation. Néanmoins il s'installa au fond de la classe, tout en lâchant un vulgaire clin d'oeil à Rihannon alors qu'elle venait de s’asseoir. La Serdaigle avait à peine relevé un son, mais au moins Lucas avait réussi à avoir son attention.

Le professeur Jenkins salua l'ensemble des élèves et présenta un vieux bonhomme. Il tirait une triste mine, le peu de cheveux sur le caillou vibraient à chacune de ses respirations. Vouté, chétif et les mains crispées sur une vieille canne, Lucas avait l'impression qu'Ollivander allait faire une crise cardiaque à tout moment. C'était ça le cours ? Utiliser les chiffres et les lettres pour sauver un vieil homme d'une mort imminente ? Non ? Zut !

- Je pense que vous avez un minimum de logique pour faire le rapprochement entre le nouveau thème que nous abordons aujourd'hui et la présence de Mr Ollivander. J'ai le plaisir de vous annoncer que nous commençons aujourd'hui le thème sur les objets magiques. Enfin, nous ne ferons qu'effleurer ce sujet, puisque nous verrons tout cela l'année prochaine plus en détail. En vérité, je vais profiter du fait de vous parler des baguette magiques avec le soutien du plus grand spécialiste en la matière pour vous parler un peu de la théorie sur les objets magiques. Après avoir étudié cela, nous approfondirons notre thème précédent, sur les énergies magiques ambiantes, pour voir comment maîtriser ces énergies à l'aide de la baguette. Bien, maintenant que le programme a été énoncé, veuillez sortir vos baguettes.

Bien le cours ne s'annonçait pas trop compliqué pour une fois. Sortir sa baguette du sac à dos, ça il savait le faire. Ensuite, Ollivander prit la parole de sa voix chevrotante. Sérieusement, fallait qu'il se calme le vieux ! Il allait forcément soit perdre son dentier, soit tomber en un vulgaire tas de cendres et de poussières.

- Je vais commencer ma petite intervention par vous demander d'énoncer les caractéristiques de votre baguette, tout ce que vous savez sur elle, sur son caractère, ses préférences, ses capacités etc. C'est une très bonne introduction de ce dont nous allons parler aujourd'hui.

Quoi ? Ca veut dire qu'il faut participer ? Chacun son tour ? Ce fut Rihannon qui fut la première a parler. Lucas, sourire béant sur les lèvres, écoutant les doux propos de la jeune rousse. Cette voix ... ha cette voix ! Si mélodieuse et parfaite, lui faisait papillonner son coeur. Puis Ambrose s'exprima et Lucas secoua énergiquement la tête. Mais bon sang, ses hormones ne pouvaient elles pas se calmer une heure ? Juste une heure ...
Puis vint le tour de Law. Beurk, ce Serpentard, il ne pouvait pas l'encadrer. Vraiment. Y'avait un côté trop fourbe, trop prétentieux et insidieux chez ce personnage. Non, Lucas avait beau faire tous les efforts du monde, il ne supporter ni la voix, ni le regard, ni la présence de Law.

Enfin, Ollivander s'arrêta devant le Serdaigle, lui sommant de lui montrer sa baguette magique d'un mouvement fébrile de la tête. Lucas avait l'impression que le vieux sorcier allait mourir devant lui. A n'importe quel moment. Il s'attendait à tout. Après tout, on était dans une école de magie et les professeurs aimaient bien les surprises ... Il posa tout de même sa baguette devant lui et regarda Ollivander droit dans les yeux. Il voulait qu'il lui dise ce qu'il savait sur sa baguette ? Très bien, il allait être servi le vieux bonhomme !

- Ma baguette est en bois de saule, c'est un bois de baguette peu commun qui est doté de pouvoirs curatifs et j’ai remarqué que le possesseur idéal d’une baguette de saule éprouve un sentiment d’insécurité, même s’il parvient très bien à le cacher. Les baguettes en bois de saule se dirigent plus vers des personnes douées d’un grand potentiel plutôt que celles qui pensaient n’avoir plus grand-chose à apprendre. Ensuite, en son coeur, on trouve un ventricule de dragon, ce qui donne à ma baguette une certaine puissance. En effet, les ventricule de dragon produisent des baguettes des plus puissantes, capables de jeter des sortilèges flamboyant ! De plus, elles ont un lien très fort avec le possesseur. Elles sont donc fidèle au premier sorcier et réagiront moins efficacement si un autre sorcier s'empare d'elle. La baguette à base de dragon a tendance à se tourner plus facilement vers les forces du mal ...

Il prit une pause, puis tourna son regard vers ses camarades. Très vite, Lucas reprit la parole pour ne pas perdre l'attention du vieux vendeur de baguettes.

- Elle est souple et fait 33 cm. La souplesse ou la rigidité de la baguette dénotent le degré d'adaptabilité et d'ouverture au changement qui caractérise le couple formé par le sorcier et sa baguette magique. En somme, ma baguette est convenable pour les sorciers ambitieux, avides de savoir et de pouvoir. On peut penser qu'elle est plus appréciable pour les Défenses contre les forces du mal ! Voilà !

Un petit air désinvolte, un sourire satisfait et Lucas reprit sa baguette pour la plaquer contre ses doigts.
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MessageSujet: Re: Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000   Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000 I_icon_minitimeMer 12 Nov - 18:48






Cours d'arithmancie
feat Poudlard





Une journée plutôt tranquille au niveau des cours, il n'y avait pas mort d'homme contrairement aux autres promotions de Poudlard. La matinée avait été plutôt longue avec quatre heures de défense contre les forces du mal, un cours qu'Alice appréciait beaucoup. Depuis la disparition de Mordred et la reprise des cours à l'école des sorciers, la Pendragon s'est mis à suivre avec une grande intention les cours de défense contre les forces du mal et toujours avec un grand sérieux. Être capable de se défendre seul ou de venir en aide à des amis en cas de pépins avec un monstre ou autres. La sorcière avait choisi deux options, la divination et l'arithmancie même si elle se demandait pourquoi l'avoir pris comme cours optionnel. Aujourd'hui, elle allait avoir que deux heures d'arithmancie avec Jenkins Damon, le professeur de cette matière. La brune ne l'avait que deux heures par semaine et c'était tout simplement suffisant pour sa petite tête, car cette matière était un peu compliquée pour elle. Dans tous les cas, la Pendragon se demanda pourquoi avoir atterri dans ce genre de cours. C'était seulement autorisé pour les gens ayant une bonne tête, quelle fille stupide d'avoir choisi ceci à l'aveugle. Elle avait eu deux heures de trou avant l'heure propice de cette option, la jeune fille l'avait passé en allant embêter des premières années de Serpentard ou à chercher des livres sur la magie. Il y avait tellement de choses à faire en deux heures, c'était vraiment incroyable. Alice ne s'ennuyait jamais dans ces journées sauf dans certains cours.

Dans le couloir de la salle de cours, Alice entendait le professeur en compagnie d'Ellie, le seul point positif de participer à l'arithmancie. La présence de son amie la réconfortait et lui donner le moral à toute épreuve, elle allait faire en sorte de s'asseoir à ses côtés. Il allait bientôt être l'heure du cours, les élèves discutèrent entre eux sans faire trop de bruit. Les deux amies en firent de même pour faire passer le temps, c'était déjà mieux que de se tourner les pouces. Les sorciers de Gryffondor regardèrent étrangement Alice, apparemment, certains n'appréciaient pas le fait que la brunette discute avec une Serpentard. Damon ouvrit la porte, autorisant alors les élèves à pénétrer dans sa salle d'étude. Sans plus tarder, tout le monde s'installa à une place et par chance, Alice réussit à se mettre avec Ellie. Rassurée d'avoir réussi, la jeune adolescente mit sa baguette sur sa droite et attendit que le professeur commençât à parler de ce qui allait se passer en cours. Bizarrement, il y avait quelqu'un sur le fauteuil près de la cheminée en train de chauffer. Un invité mystère ? Probablement et les élèves allaient sans doute bientôt le savoir.

Ollivander, un célèbre fabricant de baguette magique en plein cours d'arithmancie, c'était vraiment une surprise. Alice n'était pas le genre de fille à trop s'intéresser aux personnes célèbres, mais pour le peu qu'elle en connaissait, Ollivander en faisait partie. Ce n'était pas souvent qu'elle avait l'occasion de voir quelqu'un de cette notoriété dans l'école, alors autant en profiter. Voilà, le thème qui allait être abordé en cours, cela allait être les objets magiques et en particularité, les baguettes. Ce n'était pas si hardcore que ça, son cours enfin presque vu qu'il annonça un autre sujet et bien compliqué. Les énergies magiques ambiantes, mon Dieu, Alice ne savait même pas ce que c'était ce truc. Elle n'était pas stupide, sur le coup, cela s'annonçait compliqué, mais avec des efforts pour comprendre, Ali' allait surement réussir à mémoriser. Pour le moment, le premier sujet allait être les objets magiques. Sortir les baguettes ? Héhé, la Pendragon l'avait déjà fait dès qu'elle s'était assise. Le fabricant prit alors la parole pour parler de ce qu'il attendait pour le moment des élèves. Parler des caractéristiques des baguettes, un exercice des plus simples pour n'importe qui. La jeune brune préfère pour l'instant, laisser quelqu'un prendre la parole en premier pour voir un exemple. Oh, le professeur Jenkins allait donner l'exemple, surement pour donner confiance à certains élèves.

Après avoir parlé des caractéristiques de sa baguette magique, Damon se fit complimenter par le fabricant. La réaction du professeur était plutôt amusante, gêner et il n'avait pas l'air habitué à recevoir ce genre de remarque agréable sur ses talents. Ainsi, quelques personnes dans la salle se firent interroger sur leur objet magique qui permettait de lancer des sorts. Il y a des choses intéressantes à retenir dans tout ceci, certains avaient de drôle de façon d'expliquer les caractéristiques de leur baguette en particulier celui aux cheveux longs en disant que sa baguette était une salope. Sa façon de parler était amusante et il devait être quelqu'un de tout simplement intéressant en tant qu'ami. Un autre passa, la jeune brune était motivé à participer à cet exercice, de toute façon, tout le monde allait y passer. Pour s'occuper, elle s'amusa à enrouler sans baguette dans une mèche de cheveux dorée de son amie pour la taquiner. Lorsque son tour arriva, Alice libéra sa baguette des cheveux d'Ellie et se leva pour parler à son tour, Ollivarde était en face d'elle. Direct grillé qu'elle était le genre d'étudiante à s'amuser un peu en cours, ça se voyait sur le visage du vieil homme.

« Alice Pendragon à votre service ! Alors, parlons de ma baguette magique, elle est faite en bois d'Aulne et comme vous devez le savoir, elle est plutôt rigide. Elle est loyale et assez noble, je l'aime bien. Elle mesure environ vingt-cinq centimètres et elle semble plutôt maniable. Elle est dotée d'un ventricule de dragon, très utile pour lancer des sorts. On est fait l'un pour l'autre ! Et, elle a une capacité spéciale aussi, elle poke facilement les gens ! »

Alice se met à poker la joue d'Ellie en ricanant, toujours prête à se faire remarquer en cours. La jeune fille s'arrêta et sourit à Ollervander avant de se rasseoir, cela allait être, peut-être au tour de sa charmante amie Parson de parler de sa baguette. La brune avait hâte de l'entendre parler devant tout le monde, un sourire aux lèvres tout en ayant son regard posé sur elle.



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MessageSujet: Re: Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000   Cours de Cinquième, Sixième et Septième Années n°1 - 9 février 2000 I_icon_minitimeVen 14 Nov - 2:29



Cours d'Arithmancie

«  Souvenez-vous, c'est la baguette qui choisit son sorcier, pas le contraire.  » Ollivander
Ellie & tout le monde • Le 9 février 2000


Ebahissement. Douce euphorie. Ce fut avec une véritable ferveur qu’une tête blonde familière émergea de son rêve amène et délectable. Il n’y avait rien de plus doucereux et appréciable que de pouvoir demeurer dans les bras de Morphée jusque dix heures du matin, en sachant qu’aucun cours ne serait présent pour importuner le sommeil des élèves de cinquième année. Du moins, Ellie percevait clairement cette situation de cette manière, maudissant sempiternellement l’obligation de se lever tôt. Son père  lui avait pourtant dit que le monde appartenait à ceux qui se levaient tôt, mais à son âge, Ellie ne songeait absolument pas à appliquer cette idée.  Le mercredi constituait, en fait, la seule journée hors week-end durant laquelle elle pouvait se lever plus tard. Clignant des yeux rapidement, la blondine s’efforça de paraître spontanée aux yeux de son dortoir, le but étant d’afficher sa réactivité inébranlable ainsi que ses ondes d’humeur positives.  Chantant presque alors qu’elle se pomponnait le visage, elle était plus que motivée à accomplir sa journée. Elle ignorait pourquoi ce ressenti dominait son esprit, mais cette impression lui plaisait : c’était indubitablement un signe.

Le petit-déjeuner, ayant lieu vers la demi-heure, fut rapidement entamé dans le brouhaha accoutumé de la Grande Salle. Ne se contentant que d’une viennoiserie française et d’un simple jus de citrouille, l’estomac de la jeune fille sembla être repu pour l’heure. Son étrange gaieté semblait agir telle une stéroïde sur son métabolisme, et elle ne ressentait que le désir de passer une excellente journée. Le temps paraissait jouer en sa faveur entre une pluie inexistante, un vent qui se faisait discret, et un petit soleil qui tentait tout de même de traverser les cumulus glaciaux de Février.
Ce fut donc sans anicroches qu’Ellie prit la peine de traîner un peu plus dans les couloirs qu’ordinairement. Elle se sépara de ses amis à un carrefour de corridors, et elle s’engagea sans précipitation en direction de  sa salle de classe.  En chemin, elle croisa un autre professeur avec lequel elle échangea une petite conversation à propos d’un examen déroulé antérieurement. Tout était bon à faire pour obtenir de bons résultats, quitte à devoir amadouer certains adultes naïfs.  Mais la Serpentard connaissait certaines limites à ne pas franchir.

Alors que le professeur Jenkins leur permis d’entrer, elle aperçut la présente de l’amusante chère Alice. Elle était devenue son amie dans des circonstances plutôt cocasses, mais finalement, elle aimait bien cette fille. Dommage qu’elle appartienne à une maison plutôt hostile. Avant de se rapprocher d’elle, Ellie adressa un bref regard aux personnes qu’elle connaissait en scrutant au passage les habituelles têtes ennuyantes.  Après la fin des conversations futiles des élèves, le cours put enfin faire surface.

L’Arithmancie donnait toujours l’impression à notre héroïne de devoir se plonger dans une réflexion plus centrée sur la logique des choses. Après tout, on opérait souvent par le biais de mathématiques. Ce n’était parfois pas tellement difficile, mais il fallait savoir s’accrocher aux explications de ce charmant homme qui faisait guise d’enseignant. En tout cas, elle savait pertinemment à quel point sa grande sœur Katie le trouvait plutôt attirant. Sourire en coin, Ellie l’observa attentivement, et prêta une attention particulière à ses premières paroles dans lesquelles il put introduire une personne très intéressante. Elle avait acheté sa baguette chez ce dénommé Ollivander quand elle avait reçu sa lettre en provenance de ce château. Il semblait avoir pris bien des rides depuis toutes ces années, et la vieillesse le rattrapait peu à peu. D’ici quelques années, il ne serait sûrement plus de ce monde et cette idée ne lui faisait ni chaud ni froid.
 Pendant que le commerçant expliqua le but de son intervention, la vipère le dévisagea, cherchant à trouver les différents traits de son faciès qu’elle n’avait jamais perçu  auparavant.  En tout cas, il assurerait sans aucun doute deux heures de cours palpitantes et poignantes. Le thème des objets magiques, et en particulier les baguettes, conservait son brin de mystère qui lui conférait tout un charme à l’égard de son étude. On ne savait pas tout de la magie, et les thèses ne cessaient de se réfuter les unes et les autres au fil des années. Le vieil homme avait néanmoins pu découvrir une grande majeure partie des secrets des baguettes, si l’on en croit sa renommée.

En compagnie du professeur, il entraîna les élèves dans  une description synthétisée de leur baguette magique.  Il était après tout important de connaître les composants de sa brindille, ses faiblesses, et ses points forts. On ne leur avait jamais cessé de leur enseigner qu’ils étaient liés à leurs baguettes, et que c’était elles qui choisissaient son sorcier.

Observant sa propre baguette d’une teinte imprégnée d’un blanc pur, Ellie fut soudainement interrompue dans ses pensées profondes par une pitrerie enfantine. Inutile de tourner la tête pour savoir qu’il s’agissait du fameux syndrome de Peter Pan qui touchait  fréquemment Alice. Elle avait ses moments de folie, elle aussi. La Serpentard tenta de dégager sa chevelure de la baguette de l’imprudente, mais ses boucles demeurèrent emmêlées.  Après avoir jeté un regard de reproche à Alice, elle finit par se détendre en songeant que cette journée était une journée où tout serait parfait.

En attendant, elle écouta plus ou moins sérieusement les descriptions émises par chaque élève. Certaines étaient intéressantes, comme celle du cher Ambrose, et d’autres beaucoup trop barbantes. Ellie n’avait, depuis le temps, rien contre ce fameux jeune homme ténébreux qui appartenait à sa maison. Toutefois, l’entendre dire d’où venait sa baguette magique lui força l’apparition d’un rictus au coin des lèvres. Elle en aurait presque ri narquoisement. Fidèle à ses habitudes de « je dis ce que je pense à qui je veux », elle approcha sa bouche d’une des oreilles d’Alice. D’un petit chuchotement, elle lâcha :

« Regarde ce cher désinvolte en train de débiter son discours assaisonné d’une prétention dont tout le monde se fiche ! »

Vint le tour d’un élève de Serdaigle, plutôt sûr de lui. Il se montrait nettement plus agréable que son prédécesseur, bien que son côté « blablabla, je sais tout » puisse paraître un peu surdosé. N’avait-on pas exigé une simple description de baguettes ? Ces Serdaigle étaient visiblement toujours les mêmes, à vouloir se lancer dans des monologues à risques d’être aussi soporifiques qu’un cours d’Histoire de la Magie. Quoi que, non. Cette Rhiannon  Gray, par timidité, avait su abréger son exposé.
Quand le jeune intellectuel mit fin à sa présentation, Ellie sentit les regards se river vers son amie. Alice sut que l’heure était venue pour elle de monter son petit spectacle. Et apparemment, elle ne manqua pas l’occasion de se faire remarquer, pour montrer à quel point elle pouvait se démarquer des autres. C’était une des raisons qui faisait que la blondine l’aimait beaucoup.

La petite taquinerie qu’elle lui assigna à la fin de ses propos  la fit autant sourire que grincer un peu des dents. Elle savait pourtant que ce n’était qu’un jeu de la part d’Alice, mais elle tendait toujours à croire que dans ces moments-ci, elle essayait de faire rire la galerie en se servant d’elle. C’était une impression bien digne de la paranoïa d’Ellie, mais que pouvait-on y faire ? Cette dernière se résolut à se lever à son tour, ne perdant pas de sa jovialité matinale. Sa baguette ? Elle ne la connaissait que trop bien, mais il était parfaitement inutile d’en parler durant des heures. Tout le monde n’ignorait pas qu’il était ardu d’évoquer les caractéristiques de son propre catalyseur de magie. On pouvait considérer cela comme une révélation intime de soi, alors il valait mieux en dire le strict minimum. Levant sa baguette aux yeux de tous, elle déclara :

« Ma baguette est faite en bois de tremble, ce qui explique qu'elle soit de couleur blanche.  Elle mesure 27 centimètres et elle contient un ventricule gauche de cœur de dragon. Ensuite, pour la petite histoire, ce genre de baguette était  très adaptée aux magies de combats, lors de duels. Je dirais aussi qu’elle a beaucoup d’aptitudes pour les ensorcellements, mais qu’il faut lui prouver notre détermination pour bien l’utiliser.  »

Elle se contenta de cette présentation compendieuse, estimant avoir énoncé l’essentiel à savoir sur sa brindille.  En reposant son postérieur sur sa chaise, elle ne manqua de placer une petite frappe amicale dans le bras d’Alice – comme pour se venger -.
CODAGE PAR MADOUCE SUR EPICODE
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