Son histoire commence un jour glacial de décembre. Le couple Howard était comblé. Un fils ! Ne pouvait-on rêver mieux qu'un fils en pleine santé pour assurer la prospérité du nom des Howard !! Le père était si heureux qu'il se laissa aller à tapoter du bout des doigts la tête du nouveau né.
Aristide eu une enfance heureuse mais stricte. Sa mère, femme au foyer, s'occupait exclusivement de lui. Le savoir des Howard doit être enseigné par des Howard ! Ses parents le prédestinaient (et le prédestinent toujours) à de grandes choses et ils furent transis de joie quand ils s'aperçurent que leur bien aimé Aristide était un enfant précoce. Plus éveillé que ses cousins, plus curieux que le fils des voisins ! Les parents Howard lui trouvaient des qualités partout et même là où il n'y en avait pas. Notre fils est un génie ! Et il mérite un traitement adapté à sa condition de surdoué ! Ils firent venir des spécialistes en pédopsychiatrie de st mangouste pour exécuter toute une batterie de tests qui aurait prouvé la supérieurité de leur fils... Hélas... le résultat du petit Aristide fut bien décevant. Certes il était en avance pour son âge mais non on ne pouvait pas dire qu'il en était pour autant exceptionnel. C'était un enfant qui avait eu une très bonne éducation et qui avait de bonnes capacités d'adaptation. Le père en fit une jaunisse. Il s'était tant vanté auprès de ses subalternes que du jour au lendemain Aristide était devenu un sujet tabou au bureau. M'enfin cela n'empêcha pas le petit Howard junior de vivre tranquillement sa vie d'enfant.
Puis vint la lettre de Poudlard. Aristide était heureux d'y aller, mais appréhendait également le fait de quitter sa mère. Il n'y avait qu'elle pour l'aimer. Les autres allaient ils l'accepter comme il était ? Bien sûr qu'ils allaient l'accepter ! C'était un Howard ! Un enfant prédestiné à de grandes choses ! Un sang pur supérieur ! Un grand cru ! Lors de ses premières années d'études rythmées par les prouesses de Harry Potter de deux ans son ainé il soutint la cause de Drago Malefoy (qu'il considérait "presque" comme un égal). N'hésitant pas à l'aider à mettre des bâtons dans les roues du chouchou de Dumbeldore quand l'occasion se présentait. Puis l'événement du tournoi des trois sorciers qui grisa tout le monde le fit réfléchir. Enfin… fit surtout réfléchir ses parents puisqu'il fut retiré de l'école quelques temps. "Poudlard ??? Est-ce vraiment une école ???" Hurlait sa mère horrifiée d'apprendre la mort d'un des élèves…
Enfin, quand le seigneur des ténèbres ainsi que son adversaire Gryffondor moururent. Aristide s'opposa à ses parents pour la première fois de sa vie. Non il n'allait pas pleurer cette mauviette de Harry Potter ! Non il n'allait pas finir sa scolarité à la maison ! NON IL N'ALLAIT PAS SE COUPER LES CHEVEUX ! Et il s'en alla attraper le Poudlard Express. Bien content de retourner au château qui lui avait donné ses meilleurs souvenirs.