La guerre est enfin finie. Harry Potter et Lord Voldemort y ont néanmoins laissé la vie. Tout semble être rentré dans l'ordre. Mais est-ce vraiment le cas...?
L'Ecriture est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture.
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Sujet: L'Ecriture est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture. Dim 25 Aoû - 17:13
Bonjour,
Alors voilà, parfois ça me prends comme ça, j'ai envie d'écrire, et si j'écris pas tout de suite, je pète un cable *-*. Du coup, je poste ici mes ptits écrits, pourris pour la plus part, mais osef. Voilà, n'hésitez pas à commenter, et dire ce qui ne va pas, ça me fera plaisir et ça me fera avancer. Bonne lecture (:.
Somwhere, Sometimes, Somebody, just Be.:
Code by Holliday
ღ C'est Toi et Moi contre le monde entier... ღ
Vanina, petite musique de fond.
Un jour, plutôt gris ou plutôt bleu, je n'en sais rien, mais ce jour là je le verrai. L'homme de ma vie. Je dirai que je le trouve moche. Il viendra m'embêter un peu, me disant que je suis laide. Je dirai de lui qu'il est con, comme tous les mecs. On s'éloignera, je ne penserai pas à lui, il ne pensera pas à moi. Et puis, plus tard, à une fête quelconque, ou un jour quelconque, nos regards se croiseront. Je dirai que finalement, il est un peu mignon. Et, il viendra vers moi, et nous discuterons de choses et d'autres. Nous nous trouverons des points commun, nous rigolerons. Il me demandera de sortir en ville avec lui, et j'accepterai. Nous passerons ainsi une journée à rigoler entre potes. Les jours passeront, et notre amitié sera de plus en plus forte. Et puis, un jour nous parlerons de la première fois ou on s'est vu, qu'il m'a dit que j'étais laide alors qu'il me trouvait belle, que j'avais dit de lui qu'il était moche et con alors qu'il était craquant, attentionné et amical. Et peut être, on s'éloignera l'un de l'autre, mais pour mieux se retrouver après. Je courrai dans ses bras, il m'enlacera. Je le regarderai, il me regardera. Nos visages se rapprocherons, et nous joindrons nos lèvres. Nous passerons ainsi les jours, à nous embrasser, jusqu'à ce que nos lèvres soient gercées, jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à ne plus avoir de salive, jusqu'à l'épuisement le plus total. Il me dira qu'il m'aime, et je lui dirai qu'il ne peut pas m'aimé plus que je l'aime. Nous nous dirons des mots doux à l'oreille, allongés au pied d'un arbre. Nous regarderons le ciel, les doigts enlacés, cherchant quelques formes dans les nuages. Il y aura des hauts, il y aura des bas, mais se sera l'amour fou, passionné, éternel, et qui ne peut s'arrêter. Et les jours s'écouleront, semblables les uns aux autres, ou nous serons à deux. Un jour tout comme les autres, il cachera dans son dos une boîte. Il s'agenouillera, et me demandera en mariage. Je fondrai en larmes de joie et de bonheur, je viendrai me pendre à son cou, je lui dirai que je l'aime, et je lui dirai oui. Oui, je le veux. Oui, je veux que se soit lui mon mari, et pas un autre. Et nous vieillirons à deux, unis à jamais dans l'éternité. Et les jours s'écoulerons. Plus ou moins longs, selon le grès des saisons. Nous regarderons les fleurs pousser au printemps, les arbres s'épanouir à l'été, la nature changer de couleur à l'automne, et la neige tomber à l'hiver. Et ainsi, nous verrons pendant de longues années le cycle de la vie et de la renaissance commencer et recommencer. Mais un jour viendra. Un mauvais jour. Redouté de nous deux. Redouté de tous les couples heureux. Ce jour, l'un de nous mourra. Peut être lui, peut être moi. S'il part en premier, je m'entaillerai les veines, pour le rejoindre. Je ne pourrai vivre sans lui. Et si c'est moi qui meure, il me l'aura dit, il se tuera, d'une manière ou d'une autre, et nous serons à deux. Nous serons encore réuni, malgré la vie, malgré la mort. Réuni, à jamais, pour l'infini, se fichant de la misère du monde, du temps passant.
Je sais, ils sont pourris, mais osef, dites ce qu'il faudrait améliorer selon vous, comme ça, ça me fera avancer ^^
Spoiler:
Quel est ce doux bruit qui caresse mes tympans ? Serait ce le chant du ruisseau ? Ou le bruit du vent dans les branchages fleuris ? Ou encore la voix suave d’une colombe ? Cette dernière, perchée en haut du clocher regarde au loin les bocages qui se déploient devant ses yeux. A travers le ciel dégagé les savoureux rayons du soleil de l’aube cajolent le plumage opalin du ramier. Celui-ci étend ses ailes pour profiter de cette savoureuse brise qui souffle délicatement sur le clocher et le village qui s’étend à ses pieds, dans son ombre protectrice. Rien n’aurait dû troubler cette magnifique journée. Et pourtant…
Non loin de là, un enfant joue au bord du cours d’eau. La mousse qui pousse et s’étale sur la rive effleure ses petits pieds mis à nus. Tenant son pantalon remonté pour ne pas le mouiller, il rigole à gorge déployé lorsque les vaguelettes lui bercent les jambes. Voyant passer un papillon aux couleurs vives, il veut l’attraper de ses mains, pour en faire un trophée. Son pantalon trop grand traine dans l’eau, et le gamin cavale en direction de l’insecte. Le courant est fort pour un petit garçon, et il l’emporte dans ses flots. Il n’a pas pieds et ne sait pas nager.
Les nuages s’amoncèlent dans le ciel. La colombe repli ses ailes et devient nerveuse. Un danger arrive, elle le sent. Effectivement, là ou les nuages noirs obscurcissent le firmament, un corbeau arrive. Le ramier étant ses ailes et s’envole vers les cieux. Le corvidé le suit, le chasse et le pourchasse. Il croasse de son rire ténébreux et arrogant, pliant et dépliant les ailes dans un mouvement frénétique de robot. Son vol saccadé et disgracieux parvient tout de même à rattraper l’oiseau au ramage blanc qui fuyait vers le soleil. Les plumes se mêlent, formant un nuage douillé de couleur échiquier, poussant des cris de combats. Les becs se croisent, piquent et griffe. Pas besoin de l’acier d’une lame quand on est un oiseau. Les serres virevoltent, cherchant un morceau de chaire où se planter. Chacun se bat pour sa survie, car tous deux sont des combattants redoutables.
Le garçon se débat avec les eaux noires et profondes qui l’attirent en son fond. Les bras invisibles du courant le retiennent, pour une dernière fête funèbre. Mais l’espoir est plus fort et la tête de l’enfant revient enfin à la surface. Il respire une grande bouffée d’air avant de sombrer de nouveau. Sa vie ne tient qu’à un fil. C’est une bataille qu’il doit mener seul contre la force de la nature, telle une longue valse en solitaire. Seul sa détermination peu le sauver. Et le sauva. Allongé sur la rive, à demi inconscient et trempé, il suffoque et crache l’eau de ses poumons. Quelqu’un arrive, et le prend dans ses bras. La dernière vision qu’il a est celle d’un vieillard. Il a gagné son combat contre la mort qui a aujourd’hui voulue de lui.
Dans ce dédalle de plume, il est difficile de savoir qui gagne ou qui perd. Soudain un cri effroyable de douleur perça de cette bataille. Le bec pourtant court du ramier avait réussit à transpercer le gosier du corvidé. Celui-ci chuta inlassablement, tel un poids mort vers le sol, entraînant avec lui l’oiseau vainqueur prisonnier de ses serres. Ils s’écrasèrent sur le sol, et une aile blanche se brisa dans un craquement sonore. Semblable à un pantin de bois désarticulé, la colombe arriva à se dégager de son carcan désormais mort, et se dirigea d’un pas saccadé vers un carré d’herbe verte accueillante. L’oiseau perdit connaissance juste après avoir vu une jeune fille se pencher sur lui pour le ramasser.
Deux combats pour le moins semblables, héroïques, angoissants et effrayants rapprochèrent ses personnes. Le garçon découvrit que le vieillard était son grand père. La colombe une fois soigné se lia d’amitié avec la jeune fille. Voilà que les deux vainqueurs avaient chacun trouvés un ange gardien. Ce jour la, ils avaient vaincues la mort.
Spoiler:
Don't stop me
You can't do anything.
Plic. Ploc. Plic. Ploc.
Le noir.
Dehors le soleil n’est pas encore levé. On peut apercevoir sa lueur orangé à l’horizon, à travers la brume fraiche du petit matin. Le chant de la chouette c’est éteint, celle-ci retournant dans sa demeure, avec surement quelques proies. Mais le chant des geais, rossignols ou tourterelles n’est pas encore levée. Ces oiseaux s’éveillent à peine, après une nuit fraiche de ce début de printemps. Le silence règne sur la campagne, dont un faible souffle de vent vient menacer sa couronne.
Plic. Ploc. Plic. Ploc.
Le froid.
La grenouille au bord de l’eau gonfle ses joues pour faire retentir son chant sur le lac. Le léger clapotis des vaguelettes atteignant la berge, berçait cet endroit dans un calme presque surnaturel. Quelques carpes, truites et autres poissons de ces flots nageaient sans méfiance dans les eaux paisibles, leurs nageoires dorsales frôlant la surface, formant des ondes au même rythme lancinant que l’agitation de leurs mouvements.
Plic. Ploc. Plic. Ploc.
La solitude.
Dans les sous-bois, une biche et son faon broutent tranquillement à l’ombre d’un boulot. Quelques oiseaux s’éveillent, leur chant se mêlant aux bruits des écureuils rongeant leurs noix, à celui du sanglier cherchant des glands sous un chêne, au lapin sortant de son terrier. Sur une hauteur, un cerf brame pour s’attirer les femelles. Son chant rauque de rut empli la forêt.
Plic. Ploc. Plic. Ploc.
L’oubli.
Un chat sauvage traque une souris, s’avançant tapis sur le sol de feuilles mortes et de brindilles, attendant le moment propice de jaillir de sa cachette. Mais le vent tourna et la chance avec, la souris s’enfuit, ayant repéré l’odeur du félin. Se lançant à sa poursuite, il fut arrêté par un mur. Plus qu’un mur, c’était une maison, une maison de campagne. Il lui était impossible d’entrer par le petit trou ou était passé le rongeur. Feulant, le matou s’en retourna sur son terrain de chasse.
Plic. Ploc. Plic. Ploc. Plic. Ploc. Plic. Ploc...
Le bruit des goutes d’eaux tombant à intervalle régulier sur le plancher de bois était le seul bruit de la petit chaumière, outre celui du bois craquant en travaillant. Le feu jadis crépitant de la cheminée était éteint depuis de longs mois désormais. La petite demeure était bien aménagée, mais elle n’était pas entretenue. Des toiles d’araignées poussaient ci et là. Des termites avaient entamées le lambris, laissant apparent de petit trous ou les insectes avaient œuvrés. Une modeste salle d’eau était équipée d’une baignoire, creusé dans du bois de chêne certainement. Un homme prenait un bain, s’immergeant la tête dans l’eau. L’eau était à ras bord, et les goutes tombaient lentement de la bordure. Sur une petite table servant de coiffeuse, une machine à écrire était posée là. Une feuille dépassait, avec dessus marqué quelques mots.
Toc ! Toc ! Toc !
Une femme toquait à la porte d’entrée avec acharnement, au risque de se briser les phalanges sur la boiserie. Le mélange des sentiments pouvait se lire sur son visage. De la peur, du regret, et surtout beaucoup d’amour. Elle hurlait, faisant fuir les oiseaux alentours à l’homme de lui ouvrir la porte. Son téléphone était tombé par terre lorsqu’elle s’était mis à tambouriner à deux mains, essayant d’ouvrir la porte, appuyant avec toutes ses forces sur la cliche. Sur l’écran du mobile, était ouvert un message. Un mot. Adieu. A l’intérieur, l’homme n’avait pas ressortit sa tête de l’eau.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Voilà, j'éditerai au fur et à mesure. Merci pour vos commentaires, positifs ou négatifs, au moins, c'est constructif. *-*
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