L'histoire de Ruby ne vous donnera pas de frissons, une envie fulgurante de pleurer ou de changer ce monde, elle ne vous fera surement pas rire non plus. Car voilà, Ruby a eu une enfance relativement banale, enfin si on conçoit qu'une enfance dans une communauté hippie un poil naturistes est banale.

En 1984, Leïla Loeachyk donna naissance à sa troisième fille Ruby, dans l'espoir de voir celle-ci réaliser le rêve de ses deux parents. Car leur première fille Janis quitta le «foyer» (entendez par-là le cabanon perdu dans une forêt anglaise qui servait de refuge hippie) familial dès ses seize ans afin de rejoindre le cœur de Londres et de fonder un groupe punk dont elle sera la parolière et la chanteuse, leur première chanson fut « Mes parents, ces branleurs entourés de fleurs ». Si Jimi, le jumeau de Lucy réussit en grandissant à conserver l'esprit paix et fleur de ses parents, on ne pouvait pas en dire de même de sa sœur jumelle qui finit à 10 ans par demander à aller vivre avec sa grande sœur. Alors âgée d'un an, Ruby était l'espoir de deux non-adultes désireux d'avoir un enfant qui apprécierait autant la nature et la vie qu'eux. Et qui réussirait au passage à terminer ses études à Poudlard ou même à les commencer.

Et effectivement, la jeune fille démontra dès qu'elle fut capable de comprendre dans quel environnement elle grandissait, un intérêt à la culture hippie et aux années soixante. A un tel point, qu'elle passa le plus clair de son enfance à se documenter sur cette douce époque qu'étaient les années soixante.

A sept ans, elle découvrit ses pouvoirs magiques en essayant de grimper à l'arbre le plus haut de la forêt dont je tairais le nom afin de préserver son anonymat (elle tient à ce qu'on ne sache pas qu'elle abrite des hippies enragés depuis les années soixante, question de réputation auprès des autres forêts). Alors qu'elle allait atteindre la dernière branche, celle-ci se brisa laissant tomber dans le vide la petite fille qui fit pousser comme par magie (en même temps c'était de la magie) un coussin d'herbes.

Et elle ne se démonta pas, quand en 1994 elle reçu sa lettre pour Poudlard, elle fut si heureuse, que dès lors elle décida de consacrer sa vie à l'étude de la magie. Elle demanda à ses parents de l'emmener à Fleury et Botts et de lui acheter d'occasion, les livres qui lui plairaient. Depuis, elle n'a jamais quitter ses deux passions : L'apprentissage et la paix dans le monde. Et s'en découvrit même une troisième quand en 1997 les élèves eurent le droit d'aller à Pré-Au-Lard. Elle se mit à la couture et au dessin de vêtements afin de s'habiller pour aller traîner dans le petit village sorcier.

Durant les évènements de 1998, Ruby se contenta de faire profil bas, se jugeant trop jeune pour prendre part à la guerre et se sachant en danger de part le mélange de son sang et ses parents qui ne pratiquaient guère la magie. Pendant donc que les sorciers se battaient défendant leurs camps respectifs, la jeune fille resta en retrait, réconfortant les plus jeunes qui étaient terrorisés et essaya de donner un coup de main dans les coulisses. Elle ne sut ce qui c'était passé que le lendemain, en lisant la presse, et en écoutant le discours de Mc Gonagall.

Quand à sa vie à Poudlard, Ruby fait partit de la masse d'élèves ne se démarquant que de par ses vêtements et son attitude, même si elle est en général relativement appréciée des autres jeunes sorciers, pour autant elle ne considère pas avoir beaucoup d'amis, pouvant compter ceux-ci sur les doigts de sa main. A son entrée en cinquième année, l'âge où la plupart des adolescents commencent à être intriguer par la sexualité, elle découvrit celle-ci lors d'une soirée pyjama dans la salle commune de sa maison où elle se rendit compte à force de conversation qu'elle aimait les filles et les garçons, ne se jugeant pour autant pas bissexuelle, elle se considère davantage comme étant pansexuelle, c'est à dire ne prêtant pas attention au sexe de son partenaire, elle l'aimera pour ce qu'il est et non ce qu'il y a entre ses jambes. Comme elle résume bien la chose « A mes yeux vous êtes humains avant tout, pas des garçons ou des filles, je me rendrais compte du sexe de mon partenaire quand je l'aurais en face des yeux. »