Que pourrais-je bien raconter sur ma vie? Disons qu'elle n'est pas très passionnante. J'ai un passé très ordinaire, en fait. Je suis la troisième enfant de Lionel et Élélonore Parker, qui ont eu Emrick, puis Julian, un an et quelque plus tard. Ma mère est tombé enceinte un mois après la naissance de ce dernier, ce qui veut dire que seulement 10 mois nous sépare, Julian et moi. Mon père étant PDG de sa compagnie hôtelière, nous avons vécu dans le luxe. On a jamais manqué de rien, ni  même de l'amour de nos parents. Malgré le fait que nous avons été élevé dans le monde moldu, duquel mon père fait parti, nous avons toujours été mit au courant de ce que nous pourrions devenir, c'est-à-dire des sorciers. D'ailleurs, j'ai été la première à découvrir que j'en étais une. J'avais environ cinq ans, peut-être quatre, à l'époque. Je jouais dans le champs, à côté de la maison. Je m'amusais à courir après les papillons. Soudainement, ils ont changé de couleur. J'étais émerveillée devant ce phénomène, de même que mes deux grands frères, qui me tenaient compagnie. J'ai été ravie, et, avouons-le, très fière d'avoir découvert mes pouvoirs avant mes deux frères. J'aimais bien m'en vanter auprès des deux garçons. Toutefois, le tour de Emrick arriva peu après, durant un match de baseball local. Il ne restait plus que ceux de Julian à se manifester, si, toutefois, il était sorcier. Je crois que, pendant un moment, je me suis posé des questions là-dessus.

Lucas naquit six ans après moi. Le petit dernier de la famille. À peine un an après, Julian découvrit enfin ses pouvoirs. J'en ai été soulagée, lui aussi, probablement, comme le reste de la famille. Nous fréquentions une école privée, à l'époque, normal vu le statut financier dont nous bénéficions, et c'est durant les classes que Julian à su, pour ses pouvoirs. Lorsque Emrick fut âgé de dix ans, il reçut la lettre de Poudlard, où il entra à ses onze ans. Bientôt, ça serait mon tour. J'étais tellement excité pour lui! Toutefois, le tour de Julian venait avant moi, et, là, j'en fus moins heureuse. Julian et moi, on était vraiment proche, presque inséparables, surtout depuis que Emrick était entré à Poudlard. Depuis ce temps-là, il est devenu mon modèle, mon idole. Je le vénérais presque. Savoir qu'il serait loin de moi, ça me fendait le cœur. Mais ça n'a pas empêcher Julian de partir, de me laisser derrière lui. J'étais jalouse de mes deux frères, mais, cette année-là, alors que je me retrouvai seule avec Lucas et mes parents, j'avais plus que jamais hâte d'entré à l'école de sorcellerie. Et j'y entrai enfin, l'année suivante, pour mon plus grand bonheur! J'étais enfin avec mes deux grands frères. Je me suis vite accoutumé au train de vie de l'école, je me suis fais beaucoup d'amis, de ma maison comme des autres, particulièrement des garçons. Ayant grandi avec deux garçons, je préfère de loin la compagnie de la gente masculine à celle des filles.  J'étais également totalement passionnée pour la magie, pour l'école et tout ces cours qu'on donnait. Ça m'a valu des notes excellentes, au-dessus de la moyenne.

J'étais en troisième année quand la grande bataille à eu lieu, celle opposant le célèbre Harry Potter et Voldemort. Bien sur, je n'y ai pas participé moi-même, enfin, pas vraiment, mais mes deux grands frère si, et l'ainé, Emrick, c'est fait blessé durant la bataille. J'ai eu peur, bien sur, mais, d'un côté, je suis heureuse que ce ne fusse pas Julian. Je crois que je l'aurais beaucoup plus mal prit! Beaucoup d'autres n'ont pas survécus, des gens que je connaissais, surtout de vu. Des amis de mon frère, qui était en même année que Harry, lors de l'attaque. Sans vouloir être égoïste, je n'ai perdu personne de proche, heureusement. Toutefois, j'en ai vu des horreurs. Les plus jeunes devaient restés à l'écart, mais moi je n'ai pas pu. Je devais me rassurer, pour mes frères. J'aurais pu y laisser la vie, cette journée-là. Vous savez, on a beau suivre les cours de DCFM, ça ne vous prépare pas vraiment à une vraie bataille, à les choses cauchemardesques qui vous hanteront le reste de vos jours. Dans tout les cas, ce que j'ai vu ce jour-là, bien que cela ne me semble plus qu'un vague mauvais rêve aujourd'hui, m'a changer. Bien sur, je suis arrivée trop tard, je n'aurais rien pu faire, même si j'aurais voulu. Il était déjà mort quand je me suis pointé, l'agresseur parti également. Bon, j'avais volontairement attendu qu'il parte, bien sur. Comme je disais, je ne pouvais plus rien pour le jeune homme et je ne voulais pas me faire tuer à mon tour, au risque de me faire ramener à la vie et tuer une deuxième fois, par mes frères, cette fois. Le jeune homme en question m'était vaguement familier, mais, on en voit tellement d'élève, qu'on ne peut pas dire qu'on les connait. Encore une fois, quand on entend des histoires, des trucs, c'est une chose, le voir, s'en est une autre. Tenir le cadavre d'un élève m'a complètement bouleversé; ça aurait pu être moi, pire encore, ça aurait pu être Emrick, ou Julian.

Bref, ça c'est bien terminer, d'une certaine manière. Certes nous avons perdu beaucoup, comme dans toutes les batailles, moldue ou non, mais ça aurait pu être pire. L'école à été secoué, atterrée, ça été un enfer. Mais le temps ne s'arrête pas pour autant et, tranquillement, la vie a reprit son cours. Les blessures, physiques tant que psychologiques, ont été longues à guérirent, la peur, longue à s'écarter. Mais on s'en est sorti. J’entame aujourd'hui ma sixième année. Tout est revenu à la normal, enfin presque, mais je prend un jour à la fois. Je continu de vivre, d'évoluer, de grandir. Ainsi va la vie.