Nox Aeterna

La guerre est enfin finie. Harry Potter et Lord Voldemort y ont néanmoins laissé la vie. Tout semble être rentré dans l'ordre. Mais est-ce vraiment le cas...?
 
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 Bismarck Ogustus Law.

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MessageSujet: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeVen 31 Oct - 1:18

Law Ogustus Bismarck


► Âge : J'ai quinze ans.
► Né le : 11/08/95
► Né à : Douarnenez, ville bretonne grise et venteuse, véritable "Bout du monde". Une ville où l'on fait face à l'immensité de l'océan.
► Maison : Serpentard ou Serdaigle
► Année d'étude : J'entre cette année en ma cinquième année, et je fais face à ce qui se révèle l'une des plus grandes complications actuelles de ma vie : les BUSEs de fin d'année.
► Particularité : [J'aimerais savoir s'il est possible que Law soit Fourchelang. Ayant déjà joué des personnages animagi sur d'autre forum, j'aimerais tenter l'expérience d'un personnage possédant cette caractéristique là, si cela est accepté.]
► Niveau de son don : [La compréhension de la langue des serpents étant un don inné, je suppose que je peux m'avancer sans trop de problème en disant qu'à quinze ans, Law serait dans une compréhension complète du langage des serpents. ]
► Baguette : Voyez. 30,5 centimètres, elle est d'un bois sombre, l'aubépine. Sa surface est rêche, et elle semble cassante. Pointue, elle est cette entité que je ressens comme complexe et capricieuse. En son coeur, elle abrite un crin de sombral, ces créatures qui fascinent dans leur morbidité. Elle appartenait autrefois à mon arrière-grand père, mais n'a jamais voulu d'un autre sorcier avant de me choisir, pour mes onze ans. Il s'agit d'un héritage sombre, qui me parait parfois identique à une manifestation posthume d'une personnalité dont on cherche à me faire ressembler. C'est un peu comme un cadeau couvert d'un sang qui ne m'appartiendrait pas.
► Animal : Au début, je voulais amener mon raton-laveur, Squeek. Et puis, après étude approfondie, il s'est révélé que Squeek n'existait pas. Plus sérieusement, madame la Directrice, je ne possède qu'un rat des champs, qui va sur sa deuxième année, et qui s'appelle Edward de La Fontaine. Pour les intimes, je permets l'utilisation plus usuelle de "Edward", ou encore, "Ed". Mais sachez que cela n'est pas accepté pour tous, et que je suis assez sélectif, mon tri s'effectuant sur le volet.
► Avatar : Ezra Miller
Ezra Miller
Famille et relations
Mon père s'appelle Ogustus Bismarck. De par la tradition paternelle, c'est de lui que je tiens mon nom. Il a vécu quelques temps en Allemagne, et m'a d'ailleurs transmis cette langue, avant que nous ne déménagions, durant la grossesse de ma mère, en France. Lorsque j'ai atteint l'âge de dix ans, nous avons émigrés en Grande-Bretagne, et nous y sommes restés suite à mon intégration au Collège Poudlard. C'est un homme intègre et droit, qui est sorcier, descendant d'une famille de sang-pur, à cheval sur les traditions, mais trop pauvre et trop gangrenée dans leur consanguinité. Je n'ai d'ailleurs pas grand chose, et mon père avec, à voir avec eux. Si ce n'est que, le jour de mes onze ans, en apprenant que j'étais un sorcier moi aussi, ils m'ont offert la baguette de mon arrière-grand-père, qui est aujourd'hui la mienne, après que celle-ci m'aie choisie. La décision de cette baguette dite « familiale » a quelque peu restauré les ponts entre mon père et ses parents, mais je n'ai vraiment aucun affect pour eux. Mon père, Ogustus, est un homme grand et large d'épaule, aux mèches brunes, et aux yeux bleus. Il était autrefois à Serpentard, et m'a toujours dit que sa maison n'était pas uniquement un lieu dans lequel il n'y avait que des petits abrutis consanguins et assoiffés de pouvoir. Il considère que Serpentard peut aussi abriter des gens intelligents et tendres, mais que le point commun à tous est cette capacité qu'ont les Serpentard à mettre en place divers moyens pour accéder à l'objet de leur désir. Les Serpentard, en quelques sortes, sont des battants.

Ma mère, Mary Johns, est une Moldue aimante et un peu angoissée par la sorcellerie. Elle a ses grands noirs qui ont charmés mon père, et cette peau pâle que je possède. Elle est aujourd'hui doctorante et professeure à l'université. Elle est aussi la mère de ma petite sœur, Elizabeth, une petite brune aux yeux noirs qui me ressemble trop pour que je ne puisse faire autrement que l'aimer. J'ignore si Elizabeth possède des pouvoirs, car les miens se sont manifestés assez tard, si l'on en croit les statistiques enregistrées par le Ministère. Nous verrions bien. Que ma sœur soit moldue ou sorcière ne fait pas de différence à mes yeux, et elle reste une personne que je veux protéger.

J'ai un rat, Edward. C'est un perfide, évitez de le caresser.



Physique
Les lèvres pincées en ce sourire forcé, j'écoute en silence les accords rythmées des notes qui se superposent. Les cordes pincées sont tirées, et les ébats musicaux des hommes aux cellos va crescendo. Je ne connais rien à la musique, mais mon monde est vibration. Dans une superposition des sons, j'étudie les mouvements qui se saccadent face à moi, et leurs corps deviennent ces miroirs face auxquels je peux m'identifier, dans une étrange réflexion de ce que je crois être, à l'instant ; un reflet, un simple reflet de ma volonté. Un désir, vivace et porté par l'instant musical, et épousé par l'intensité de ce qui s'y noie. Ce musicien de chair et de son, de réflexes et de connaissances, ses doigts et ses mains, pendant un instant, perdu dans ma contemplation, je m'imagine vraiment que c'est moi. Que c'est moi, qui suis maintenant assis face à tous, à côté d'un partenaire qui joue pour lui, pour moi, pour tous. Un partenaire dont je ne connais pas le nom, mais un partenaire qui se ferait suppôt au simulacre de ma pensée exhibée. Je serais ce corps assis, aux effets trop sombres, à l'instar de ces mèches qui tombent sur mes mâchoires. Je serais ce musicien aux doigts longs et virtuoses, si fins qu'ils en seraient fragile, et qu'un contact plus lourd que l'archet serait à même de briser. Ma vision se clarifie, et je vois maintenant les détails des fronts en sueurs, des frémissements extérieurs. Je serais ce corps qui vibre, peu importe pour quoi, pour qui, mais dans cette réception si avide de ces frémissements qui ne m'appartiennent pas. Je serais cette ligne de peau, étalée en un grain ferme, cette couleur un peu trop pâle sur des angles un peu trop pointus. Mais l'on pardonnerait ces défauts d'une croissance maladive, car mes doigts sur les courbes et les cordes, l'esprit en transe, je m'imagine, et dans ce fait, l'on m'adore. Je serais cet homme sur lequel vous poseriez les yeux sans plus parvenir à me regarder, simplement m'écouter, en pensant, peut-être, être en mesure de me voir. Vous ne contempleriez plus que le son et les déplacements de ces mouvements. Et mes lèvres, mes yeux, mon nez et ma gorge, ce seraient ces détails invisibles qu'on ne percevrait plus. Sur le cello qui hurle et qui gémit, mes mains qui se tordent et mes doigts qui déchirent, je serais l'homme sans masque, qu'on ne voit plus, qu'on ne parvient plus à voir. Ni mon regard, dont la couleur sans lumière vous a échappé, ni les méplats de mon visage que la lumière à sculpté. Mes vertèbres courbées en cette tension qui accroche votre souffle, et que je capture du mien. Mes paupières abaissées en ces lignes que l'on ne sauraient me donner, j'effleure votre orgasme, et vos pupilles écarquillées, vos mains ne cessent de trembler.
Caractère
Le duo achève, et dans un concert d'applaudissements, ils se lèvent et saluent de l'archet, à l'instar du guerrier qui secoue sa lame pour en détacher le sang qui y aurait glissé. Le savent-ils, qu'à l'instant, ils ont perforés toute mon âme, et crevé mon cœur ? Je me lève, je rugis, je siffle, et surtout je ris. Une main, celle de ma mère, attrape mon coude, pour m'ordonner de m'asseoir, et les pommettes soulevées en ce sourire qui ne disparaît pas, je croise, il me semble, le regard d'un des musicien salué par l'ovation du public. Un sourire, moqueur, qui lui va bien ; il est assez jeune, assez vieux pour entretenir le respect du public. Mais assez jeune, donc, pour que ses yeux rencontrent les miens et qu'il y ait cet instant minuscule d'accroche entre nous, lequel le fait sourire, lequel me fait frémir.
Je me décrirais comme un garçon qui joue à l'idiot, et qui fait bien trop de bruit pour les gens bien éduqués. Je suis le genre de type à courir sous la pluie, par satisfaction de la sensation de l'eau sur mon visage, dans ma gorge, contre mes vêtements, sur ma peau. Je suis le genre de type à rire au milieu de ces applaudissements, et à me mêler aux bruits environnants, dans un imprésario étrange qui me donne la sensation d'être salué. Je suis le genre de type qui connaît le regard de l'autre, posé sur moi et sur mes actions, mais qui n'en tient que trop peu compte. Je suis ce garçon qui peut porter du rouge à lèvre, pour faire jaser les mauvaises langues, et ce garçon qui frappera encore et encore, quitte à me casser les os. Je ne sais pas quelle sorte d'étiquette l'on peut me déposer sur le front, et je n'y accorde pas de crédit. Je ne suis pas dans un refus de la société, je m'y complais parfaitement. Je suis là, au milieu de vous, avec vous, comme vous. Je suis là, c'est un choix, et je suis debout.

Je me décrirais comme un imbécile.
Un imbécile qui le vit bien. Un imbécile qui chancelle et oscille. Un imbécile qui fait parfois mal au cœur des filles, et qui, en remontant ce couloir aux bruits d'échos, sait qu'il fait une énième connerie. Je me décrirais comme un type qui a un minimum de courage : celui de vouloir posséder, dans toute son avidité. Je veux, je voudrais, je désirerais, et je posséderais. Des agades, des descriptions qui me font frémir. Un peu comme le cello. Un peu comme j'ai faussé compagnie à ma famille, et à la soirée. Un peu comme je remonte au milieu de ces coulisses infortunées. Je suis moqueur et abruti, cynique à mes heures, et gamin, et immature, et faux-gay, et faux-dur. Tapez moi dessus, si vous avez raison, je ne dirais rien. Quitte à me faire exploser la tête, je préfère encore que ce soit pour de bonnes raisons. Tuez un chaton, et je vous étriperais, que ce soit avec les dents, les os, les ongles. Je n'aime pas l'injustice, mais cela ne signifie pas que j'en suis honnête. Menteur et voleur, je charme et je caresse dans le but d'obtenir, dans le but de posséder. Je suis malade de ce mal qui me fait vouloir tout entretenir, que ce soit par le regard, par le pouvoir, par le savoir. Je suis avare.

La porte se pousse, et il se retrouve face à moi, brusquement. Il est seul, son partenaire est dans sa loge, et il pose les yeux sur moi, un instant, un instant de trop, celui qui montre qu'il ne m'a pas reconnu. Un grognement de colère monte entre mes lèvres, mais déjà, il sourit, et ses mains s'emparent de mes épaules : il me traîne à l'intérieur, et la porte se referme derrière nous. Il me demande mon nom, et je ne lui offre qu'un sourire : les échos du concert reprennent, et le bruit étouffe sa curiosité. Je me penche sur lui, et c'est mon comportement doux, tendre, qui vient à bout de sa surprise. Je l'ai assis, il a plongé les doigts dans mes cheveux, et son sourire énorme disparaît, remplacé en ce baiser qu'il me soumet. Mes lèvres contre les siennes, pour une revendication du plaisir recherché, de la satisfaction installée. Je suis un manipulateur ; mais je ne veux pas le mal. Je ne cherche pas à blesser. Je ne cherche pas à atteindre. Je ne cherche pas à casser. Je veux juste qu'on m'offre la douceur et la satisfaction d'un fruit récupéré suite à un travail organisé. Sa langue contre la mienne, mes doigts appuient, ses mains écrasent. Je suis doux. La plupart du temps, je suis ce mec souriant, qui va vous aider, qui va vous faire marrer. Je ne suis pas « méchant ». Je suis pas le type du genre arrogant, et mes affaires, mes plaisirs et mes recherches visant à combler mes avidités, je le fais dans l'ombre, là où on ne me jugera pas, et on n'interviendra pas. J'agis en silence. Je jouis en silence. Je frappe et je crie en silence. Je bâtis ma patience.

La porte se referme, et je sais que je ne le reverrais pas. Les vacances d'été s'achève, et je dois retourner là où j'étudie depuis 4 ans. Un lieu de savoir, dans lequel je ne supporte étrangement pas les Poufsouffle. Un lieu où je grandis, où j'apprends à être complètement ce que je veux être, et je crois bien que ça me suffit. Je rejette mes cheveux en arrière, et je sors du bâtiment. Les cellos résonnent encore dans mes os.

Notes

Astronomie :
Botanique :
DCFM :
Histoire de la Magie :
Métamorphose :
Potions :
Sortilèges :
Option 1 :
Option 2 :
Histoire
« Laaaw ! »

En une syllabe, découpée en trois temps en un souffle prolongé, le prénom résonne au milieu des champs desséché par la canicule d'un été d'enfance. Mais le silence est le seul homologue à cet appel lancé, et immobile, l'enfant en robe bleue n'obtient aucune réponse. Doucement, ses lèvres roses s'entrouvrent sur un murmure désapointé, mais ses épaules s'abaissent, et elle tourne les talons. Le champs est vide.

Une vipère glisse au sol. Sa gueule triangulaire dodeline doucement en ce mouvement qui orient ses nasaux vers le haut. Elle respire, tout son corps vibrant de cette énergie qui la fait se déplacer rapidement au milieu de la poussière. Sa vision est mauvaise, mais elle se fige avant d'avoir apperçue le danger, car dans sa perception sensorielle, elle a compris qu'il y a quelque chose qui est là, couchée dans les brins d'herbe morts, et qui bouge, lentement, mais sûrement. Elle oriente doucement ses anneaux vers la gauche, et son mouvement est rapide. Celui de ce qui est devant elle l'est plus encore. Fulgurante, la main qui s'est emparé de son corps souple connaît une morsure immédiate. Mais ça ne la lâche pas. A la place, la vipère fait maintenant face à deux prunelles aussi noires que les siennes. Deux trous béants dans lesquels toutes les vibrations trouvent une résonance logique. L'animal voudrait s'enfuir, et se contorsionne, mais un sifflement s'élève, et calme ses sens, à la manière d'une caresse. Un sifflement tranquille, qui crescendo, devient lascif. La vipère, calmée, sent les doigts s'ouvrir. Loin de chuter au sol, dans la poussière, son corps ondule entre des phalanges noueuses, et elle se met à son tour à murmurer. Un murmure qui est reçu, compris, et la vipère, satisfaite, positionne sa gueule pointue face aux deux prunelles de jais. Et puis doucement, elle se sent reposée sur le sol, et dans un mouvement, elle a disparue, glissée dans les hautes herbes.

« Eyh, Law. »

Un jeune homme, presqu'homme, blond à la peau basanée, se couche près de celui qu'il vient d'interpeller. Un garçon plus petit, aux prunelles noires, à l'éclat magnétiques.

« Je crois qu'il y a ta petite sœur qui te cherche. »
« Je sais. »
« Tu ne veux pas rentrer ? »

Law sourit doucement ; de ce sourire qui étire ses lèvres en des courbes tranquilles, polies, et un rien moqueur.

« C'est une blague ? On a fugué, je te rappelle. »
« Tu parles ! Ils sont tous rassemblés autour du barbecue, et ça fait une heure qu'on s'est barrés. Il n'y a que ta petite sœur qui a du se rendre compte qu'on n'était plus là. »
« Et pour cause ... »

Tendant les mains, Law s'empare du visage de son compagnon, et du bout des lèvres, vient effleurer celles de l'autre. Ses paupières à demi abaissées, il songe à sa conversation, avec la vipère, à l'instant, lui disant ainsi de s'écarter pour ne pas être  blessés par cet humain là et ses mouvements trop brusques. Sa langue glisse sur la courbe de la lèvre inférieure du garçon qui se raidit dans ses bras, avant que deux bras puissants ne viennent à son tour l'enserrer. Le baiser est long, passionné, et Law se relève le premier, en souriant, allongé sur la poitrine de son ami, à regarder ce visage barbouillé de poussière.

« Tu sais, Ben, murmure y-il, je t'aime vraiment beaucoup. »
« C'est vrai ? »

Law se relève d'un coup, les lèvres gonflées en une expression rieuse.

« Ben non, crétin ! Je te déteste, et à ce rythme là, on aura couché au moins trois fois chez ta mère sans qu'elle ne se rende compte de rien ! »

Ils rient, un instant, puis le silence retombe, et Law se love, confortablement, sur la poitrine de son ami. Ben vient caresser, du bout des doigts, les mèches brunes qui tombent sur le visage anguleux de son amant, et un sourire s'étire sur sa face déjà virile.

« Moi je t'aime. Pour de vrai. »

Law rit.

« Arrête. Tu sais même pas ce que ça veut dire. »
« Je te jure ... »
« Ben. Je vais te raconter une histoire. »
« Ah ? »

Le doigt de Law vient se poser sur les lèvres sèches du presqu'homme, et un sourire étire les siennes.

« Mais c'est une histoire à demie inventée, ok ? Donc je vais dire des trucs qui existent pas, et que tu ne peux pas totalement considérer comme vrais. Mais je veux que tu écoutes jusqu'à la fin, ok ? »

Il prend sa respiration, et roule finalement sur le côté, pour venir s'allonger sur le sol, lui aussi. Au dessus d'eux, le ciel éclatant d'été aveugle, et amenant son bras à son visage, Law entrouvre ses lèvres.

« C'est l'histoire d'un petit garçon qui, le jour de ses onze ans, reçut une lettre un peu spéciale. Une lettre qui provenait d'une école très particulière, à des milles de là. Ce garçon, en ouvrant cette lette, ne savait pas que cette enveloppe contenait des mots qui allaient changer sa vie. »

Law, les yeux à demi plissés, avait posé ses yeux sur les nuages qui, bien au dessus de lui, évoluaient lentement dans le ciel, porté par un vent tranquille.

« En fait, dans cette lettre, on lui expliquait qu'il était un sorcier, une sorte de magicien, et qu'il y avait plein d'enfants comme lui, qui a onze ans, recevaient une lettre identique à la sienne. Ces enfants-là, ils étaient accueillis dans cette école particulière, loin du monde normal. Une école dans laquelle ces enfants avec des pouvoirs de magiciens apprenaient à contrôler leur capacité, et à les maîtriser, pour former leur véritable potentiel. Ce petit garçon là, tu vois, avant de recevoir sa lette, il avait déjà fait des choses un peu étranges dans la vie. Des trucs un peu bizarres, que les gens n'expliquaient pas. Parler aux serpents, par exemple. Ou faire claquer des portes sans les toucher. Des trucs qui pouvaient faire peur aux gens normaux. En bref, tout s'expliquait avec cette lettre. Ou presque. Parce que le petit garçon, en recevant cette lettre, découvrit ainsi qu'il n'était pas le seul dans sa propre famille à pouvoir faire des choses bizarres. »

Ben s'était rapproché de lui, et le tirant doucement contre son corps, avait amené le visage de Law contre sa gorge, tandis que ses mains puissantes s'étaient doucement posées sur le ventre et la hanche de Bismarck. Celui-ci, en douceur, continua son récit, un petit sourire sur les lèvres.

« En fait, le père de ce petit garçon lui-même était un sorcier. Mais il ne l'avait jamais dit à personne. Mais maintenant que son fils avait reçu cette lettre, il était ravi, et il dévoila à sa femme qu'il était lui aussi un magicien. Au début, cependant, elle le prit très mal. Et elle s'en alla, fuyant la maison en laissant son fils et son mari derrière elle. Le petit garçon fut vraiment chagriné d'être considéré de la sorte par sa mère. Mais son père fit face au chagrin, et lui annonça que ses propres grands parents étaient des sorciers aux aussi. Mais, et un des mystères familiaux tombaient, ils n'avaient jamais pardonnés à leur fils d'avoir épousé une Moldue, une non-magicienne. Aussi, ils ne lui avaient pas adressé la parole depuis longtemps. »
« Oh, les salauds, murmura Ben d'une voix morne en embrassant doucement le crâne de Law. »
« Pendant ce temps-là, reprit Law, d'une voix un peu plus aiguë, la mère qui s'était enfuie alla chez un de ses amis, et s'installa avec lui. Il ne fallut pas longtemps avant qu'elle ne comprenne qu'elle était d'ailleurs enceinte de cette collocation. Elle s'enfuit de chez cet ami, en apprenant la nouvelle, et erra quelques temps, sans donner de nouvelle. Le petit garçon, lui, était allé découvrir cette école particulière. Ça n'était pas un endroit terrible avec des orques, des gobelins et de la bave de crapaud servi au dîner. C'était un endroit dans lequel il y avait plein d'enfants comme lui, et dans lequel, contrairement à ce qu'il pensait, il se fit rapidement des amis. Il se sentait bien, et son père fut ravi d'apprendre qu'il s'y plaisait. Il y resta ainsi deux ans, avant que sa mère ne revienne, avec une petite fille sous les bras. Elle était désolée, elle s'excusait de les avoir traité de monstres, et elle suppliait que le père l'accepte de nouveau. Le père était gentil et juste, donc il considéra dès lors l'enfant comme sa propre fille, et continua à aimer sa femme. Le petit garçon se réconcilia avec sa mère, et devint très protecteur de sa petite sœur. A partir de là, pour le garçon, la vie devint extrêmement heureuse. Il  avait un père, une mère, et une petite sœur qui l'acceptaient totalement tel qu'il était. Cependant, alors que cela faisait quatre ans qu'il était dans cette école, il rencontra un garçon, qui lui fit vraiment tourner la tête. Il était vraiment amoureux, et ... »

« Eyh, Law. »

Ben avait cessé de l'embrasser. Law releva ses yeux vers lui.

« Ton histoire, là... »
« Oui ? »
« Ce n'est pas la tienne, quand même ? »

Il y eut un moment de silence. Puis, doucement, les lèvres de Law s'étirèrent en ce petit sourire qui tranquillisait Ben.

« Non. Ne t'inquiètes pas. C'est un rêve que j'ai eu, et que je pense écrire, histoire de le proposer à des éditeurs. »
« Ah, ok. »

Ben reposa son crâne contre le sol, en souriant simplement, étudiant les nuages.

« Donc, vas-y, continue. »

Law, le sang-figé, retenait ses larmes. Doucement, il articula la suite.

« … Il était vraiment amoureux, et à la fin de l'année, après un événement sportif organisé chaque trimestre par l'école, il alla voir ce garçon, qui jouait dans une des équipes de ce sport, et lui dit qu'il l'aimait. Il s'attendait à peu près à tout, sauf à être aussi bien reçu dans sa déclaration. L'autre l'embrassa aussitôt, et ils se mirent à sortir ensemble très rapidement. Mais ce que ne comprenait pas ce garçon, c'est pourquoi est-ce celui dont il était amoureux paraissait aussi … étrange, avec lui. Lorsqu'ils passaient dans les couloirs, les copains du garçon dont il était amoureux riaient étrangement, en le pointant du doigt, et son amoureux lui-même riait parfois et se taisait lorsqu'il approchait. Finalement, ce garçon découvrit qu'il s'était fait tromper depuis le début, et que l'autre ne l'aimait pas, et n'était même pas gay. Il voulait simplement se moquer de lui, et l'humilier. L'humilier, il l'avait fait, lorsqu'un soir, il lui dit « Eyh, couchons ensemble ». Le garçon, en se mettant nu, se révéla ainsi piégé par ce type et par tous ses amis, qui le traînèrent, nus, au milieu du dortoir. Les fautifs furent punis, et les adultes en charge furent très stricts dans le traitement de ce cas, mais le garçon en lui même était vraiment triste de s'être fait aussi berné. Et il ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas être amoureux d'un garçon. Pourtant, malgré l'humiliation, je crois que ce garçon était fort, parce qu'après cette histoire, il s'affirma beaucoup plus auprès des autres. On le traitait, et il souriait, il riait, il se moquait de lui-même mais sans jamais s'abaisser. Et petit à petit, il advint que les moqueries et les humiliations cessèrent. Le garçon s'assumait tel qu'il était dans tout ce qu'il était, que ce soit ses notes, sa famille, sa descendance, sa sexualité, son comportement, ses conneries. »

Law souriait, maintenant.

« En fait, c'est un garçon qui joue parfois à l'imbécile pour attirer le regard des autres, mais qui n'a pas vraiment besoin d'eux pour vivre. Il se considère peut-être d'ailleurs un peu trop intelligent, et ça risque bien de lui monter à la tête s'il continue comme ça ! »
« T'es sérieux, mec ? » se met à rire Ben. « Et ça se termine comment, ton histoire ? »
« Je sais pas ! Je me suis réveillé avant la fin ! Tu sais quoi ? »

Law se releva d'un coup, tendant la main à Ben.

« Je pense que j'écrirais la suite tout seul. En tous cas, j'ai bien envie d'aller me chercher un nouvel hamburger. Ça te dit ? »

Et vous ?
► Où avez-vous connu le forum ?
► Âge : 19 ans.
► Niveau RP : J'ai découvert l'univers rpg à mes treize ans, et en plus d'une activité manuscrite en parallèle, j'écris très fréquemment, sur plusieurs rpg, aux thèmes différents les uns des autres. Ce n'est pas mon premier forum HP, aussi.


Dernière édition par Law O.Bismarck le Sam 1 Nov - 19:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeVen 31 Oct - 8:29

Officiellement bienvenue parmi nous ! =)
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeVen 31 Oct - 9:31

Je te souhaite la bienvenue, ta fiche est très prometteuse Wink
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeVen 31 Oct - 9:40

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche Smile
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeVen 31 Oct - 10:19

Bienvenue ! Smile
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeVen 31 Oct - 10:52

Welcome, et amuses-toi bien. ^^
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeVen 31 Oct - 11:57

Bienvenue ♥
Fiiiiiiight pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeVen 31 Oct - 12:46

Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! Si tu as des questions, n'hésites pas !
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeSam 1 Nov - 10:44

Bienvenue sur Nox Bismarck !
J'ai hâte d'en apprendre encore davantage sur ton personnage prometteur, j'aime beaucoup ta façon d'écrire.
A très vite sur la CB ou en rp (:
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeSam 1 Nov - 19:11

Hey, merci à tous.

Petit up pour prévenir du fait que j'ai achevé ma fiche !
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Sorciers
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeDim 2 Nov - 17:05

Bienvenue m'sieur-la-classe !
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitimeDim 2 Nov - 18:22

Félicitations ! Te voilà validé. Encore une fois bienvenue. Voici quelques clefs du forum.

► Tu peux d'ores et déjà ouvrir ta fiche de lien ici. Si tu veux, il existe un code à disposition, mais tu peux bien entendu en faire un toi-même, en prendre un déjà fait ou même en demander un personnalisé à notre graphiste dévouée. Le modèle disponible se trouve ici.

► Te voilà prêt à rp, tu peux en faire la demande ici

► Dans la foulée, tu peux également ouvrir ton journal de bord ici, là aussi un modèle est à ta disposition. N'oublie pas, quand tu ouvres un rp, de bien mettre la date et d'indiquer son ouverture ici.

► Si tu désires être parrainé par un membre pour prendre pied sur le forum, comme il t'a déjà été proposé pour ta fiche, n'hésite pas à en faire la demande ici. De même, si tu es à l'aise sur le forum et désire aidé les futurs nouveaux, tu peux postuler comme parrain au même endroit.

► Pour la vie du forum, il est important de voter régulièrement aux topsites, peut-être même que c'est ainsi que tu es arrivé ici. Il y a des liens pour nos quatre topsites un peu partout, que ce soit sur la page d'accueil ou en bas, à droite, partout sur le forum. Tu gagnes un point RP tous les quatre votes, n'oublies pas d'indiquer ton nom sur la page de vote pour obtenir les points, qui sont comptabilisés chaque semaine. Les points servent entre autre à obtenir un double compte ou l'accès à des endroits spéciaux sur le forum.

► Si tu es un élève et que ça n'a pas encore été fait, je t'invite à aller indiquer ton année d'étude dans le champs de ton profil prévu à cet effet.

Il me semble avoir tout dit, si ce n'est, encore bienvenue et bon jeu parmi nous !
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MessageSujet: Re: Bismarck Ogustus Law.    Bismarck Ogustus Law.  I_icon_minitime

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