Natanaël Kolia Strugatsky est né le 11 janvier 1983 à 21h et 47 minutes à Londres. Ce jour-là, une tempête de neige faisait des ravages sur la capitale paralysant les activités des moldus et occasionnant quelques difficultés, mais si peu, sur la population sorcière. Natanaël est le prénom que sa mère a choisi pour lui et Kolia, son second prénom est celui que son père a choisi en mémoire de ses origines russes. Kolia n'est rien d'autre que le diminutif du prénom Nikolaï très courant en Russie.
Ses parents habitent un quartier luxueux et sorcier de Londres alors que son grand-père a préféré fuir la sorcellerie et s'est installé dans les bas quartiers miteux et dangereux de la population moldue. Nat a donc été ballotté toute son enfance entre les sorciers où il y appris que la méfiance était sa meilleure arme ; et les moldus où la violence physique était un véritable défouloir.

Les principes que lui ont inculqués ses parents étaient bienfaisants, être un enfant gentil et sage, poli et avec une attitude convenable, ne surtout jamais leur faire honte...  Enfin ça, c'était quand ils étaient présent où qu'il était surveillé par des tuteurs et autres nourrices.
Au contraire, quand il était avec son grand-père, celui-ci lui apprenait tout l'opposé de ces principes. Comment blesser les gens, d'abord physiquement puis avec des sortilèges lorsqu'il fut en âge de faire de la magie, comment jurer dans plusieurs langues...
Ce paradoxe d'éducation l'amena à se forger un caractère des plus complexes.

C'est à l'âge de 8 ans que ses aptitudes sorcières se manifestèrent. Les parents de Nat étaient peu présents, passant le plus clair de leur temps à leur travail et ne s'occupant que rarement de lui, laissant cette charges à des inconnus qu'ils payaient où à son grand-père. Le sentiment qu'il n'existait pas aux yeux de ses propres parents était souvent présent en lui et il évacuait sa frustration, son amertume et sa colère dans des bagarres futiles avec des moldus dans les bas quartiers de Londres, près de chez son grand-père. Frapper ses êtres que tout le monde qualifiait d'inférieurs lui faisait du bien et c'était plutôt rare qu'il prenne des coups, son grand-père et son père ayant personnellement veillé à ce qu'il sache se défendre puisqu'il n'avait aucune magie en lui, du moins à ce jour.
Mais lors d'une bagarre avec des plus grand que lui, tout dérapa, en plus d'être plus grands, ils étaient aussi plus forts et Nat se prit des coups, beaucoup. A terre, du sang dans la bouche et une douleur intense dans les côtes il paniqua, se disant qu'il allait mourir ici et comme ça. Ce sentiment généra un regain de colère contre ses parents car il n'en serait pas là si ils avaient fait plus attention à lui. Cette colère explosa en lui et par ricochets fit voler contre les murs adjacents ses agresseurs.
Son grand-père ayant ressenti la magie se dépêcha d'arriver sur place et de l'emmener, il était fier de son petit-fils. Cette fierté fut celle de Nat quand ses parents le félicitèrent à leur tour, enfin quelque chose qui le faisait apparaître aux yeux de ses parents alors il en profita, découvrant que tout ce qui avait attrait à la magie les poussait à s'intéresser à lui.

Mais tout ça devint vite ennuyeux pour Natanaël et l'interdiction de ses parents de retourner « jouer » avec les moldus le frustra au plus haut point. Ce n'était pas que le fait de ne se défouler physiquement lui manquait mais plutôt que les rejetons des beaux quartiers lui tapait sur le système nerveux. Malheureusement pour lui, il devait bien se tenir et ne savait pas comment se débarrasser de ces filles trop collantes qui avaient un peu trop tendances à faire des plans sur la comètes sans lui demander son propre avis.
Nat avait cependant hérité du syndrome de ses parents concernant les livres et depuis qu'il avait appris à écrire, il avait commencé à coucher sur des cahiers ses propres histoires. C'est ainsi qu'un soir une idée pour ce sortir de ce guêpier lui apparu. Il allait apprendre à se servir des mots pour se libérer de sa frustration.

C'est ainsi qu'il maîtrisa l'art de dire des insultes sous couvert de compliment. Il s'entraîna avec beaucoup d'ardeur, se cachant derrière des masques d'expressions diverses. Et puis il remarqua qu'il s'amusait vraiment beaucoup à pousser les gens à bout, c'était vraiment drôle de les voir s'épuiser à vouloir l'énerver sans y arriver une seule fois. C'était sadique, gratuit et il assumait pleinement.
Poudlard devint son terrain de jeu à grand échelle et il devint un garçon bien plus épanoui et surtout avec une aberrante confiance en lui qui en horripilait plus d'un.

Malgré le fait de devoir s'adapter à la vie en communauté et d'avoir ses camarades 24h/24 et 7j/7 sur le dos, Nat ne s'est pas vraiment fait d'amis à Poudlard. Pourquoi ? Sans nul doute à cause de sa discrétion, ce qu'il pense tout bas il ne le dit pas tout haut. Cela pourrait s'apparenter à de la lâcheté pour certains alors que c'est surtout un instinct de conservation. Et puis, il n'est pas du genre à suivre une personne en se taisant et en obéissant aux moindres de ses paroles et gestes comme ce fut le cas de ceux qui suivaient ouvertement la bande à Harry Potter ou la bande à Drago Malefoy. Donner du crédit à certaines paroles, oui, choisir ouvertement un camp, non.
Néanmoins, se tenir à l'écart lui a permis d'en découvrir un peu plus sur les faces de cachés de ses camarades de chambrés, qui s'écrase, qui s'insurge et qui ignore. Connaître les faiblesses des autres vous donne toujours des avantages pour le futur.

Nat aime épier les autres, c'est une sorte de passe-temps comme certain préfère faire du quiddich ou lire des livres à la bibliothèque, lui se trouve une cible et l'épie afin de mieux la cerner et le moment venu lui tomber dessus pour jouer à "qui aura la langue la plus acéré" ou tout simplement par pur plaisir à humilier. Cela dépend de son humeur et de sa cible bien sur.
Du coup, certains de ses camarades s'étant brûlés les doigts, ont choisi de l'éviter dans la mesure du possible. Alors Nat étudie seul ou n'étudie pas du tout selon les matières qu'il n'aime pas, ce qui lui vaut des notes parfois mauvaises et un sermon bien mérité lorsqu'il rentre chez lui.

Pourtant il aime l'école et son architecture, il aime flâner dans les couloirs où apprendre à certains cours comme l'étude des sortilèges mais il trouve que s'amuser est plus distrayant.
Il n'a jamais choisi ouvertement de camp à l'école, préférant regarder les autres s'injurier et se battre, son libre-arbitre lui a d'ailleurs valu un certains nombres de réflexions mais il n'en a que faire. Pour lui, l'école est un passe-temps comme un autre, il s'y adapte mais même si il y vit, il n'y est pas chez lui.

Néanmoins, lorsque les prémices de la guerre se firent ressentir entre les murs de l'école, il s'évertua à se fondre un peu plus dans le décor. Bien sur il y avait une certaine peur, qui n'avait pas peur de celui dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ? Mais aussi et surtout l'incitation des uns et des autres à choisir le côté des gentils et le côté des méchants.
Or Nat ne pouvait pas choisir un camp tout simplement parce qu'il estime que quel que soit le côté, on vous impose des règles et une façon de penser et d'agir. L'un ne vaut pas mieux que l'autre

Lorsque la grande guerre éclata, ses parents firent comme beaucoup et le gardèrent à la maison. Il était leur seul et unique enfant et héritier, il n'était pas question de prendre le moindre risque qu'il lui arrive malheur. Sa famille n'a jamais été impliqué avec le milieu mangemorts, la mafia russe avait suffit comme leçon à son grand-père et son père.
Quand les choses commencèrent à vraiment devenir sérieuses à Londres, ses parents l'emmenèrent en vacances, d'abord en Russie puis en Irlande, de longues et agréables vacances loin de toute cette agitation, bien sur en évitant les endroits à risques ou bondés de monde, nul n'était à l'abri d'une attaque de mangemorts.
Le retour à Londres s'avéra beaucoup moins joyeux. La nouvelle de la disparition de Lord Voldemort et de Harry Potter avait fait le tour du monde sorcier ainsi que des lourdes pertes qui allait avec. Natanaël ressentait une profonde tristesse quand au fait que la si belle architecture de son école avait été abîmée et il n'eut donc aucun mal à faire croire à tout le monde, ses camarades inclus, que la mort des élèves le touchait autant qu'eux. Alors qu'au fond, il s'en fichait royalement, après tout, tout le monde doit mourir un jour, leur heure était juste arrivée. Mais ce n'est pas le genre de choses qu'il pouvait dire ouvertement sans s'attirer des ennuis.
Depuis la reconstruction, il flâne un peu plus qu'avant entre les murs, cherchant à voir ce qui a changé et ce qui a été amélioré.