Enaëlle est née un 20 juillet, ce jour était caniculaire, et l'accouchement fut le plus difficile de sa mère, qui pourtant avait déjà 5 enfants. Madame Lyliessa née Baker avait toujours élevé elle même chacun de ses enfants, mais la fatigue qu'avait causé l'accouchement la força à prendre une nourrice. Ainsi l'enfant fut pris en charge par l'adorable et aimante Clara, sa mère qui au départ de l'histoire s'en voulait d'abandonner son enfant à une inconnu finit par ce faire à l'idée, avec la séparation elle finit même par trouver ça normal, elle oublia toute culpabilité.
Enaëlle grandi, cherchant autour d'elle l'approbation de ses parents biologiques, et l'amour de ses frères et soeurs, mais ce finissait souvent face à un mur de brique infranchissable, en effet ses frères et soeurs restaient en groupes ayant grandit ensemble, la différence d'âge jouant aussi pour quelque chose, entre Oliver le dernier né de ses frères et soeurs et elle il y avait plus de 6 ans, hors entre la premier de ses frères et le dernier, il y avait 5 ans.... Bien sur ils n'étaient pas méchants, Miss Clara ne l'aurait pas permis, mais ils ne restaient pas avec elle.
Bien que sans le regard de ses parents, Enaëlle grandit, à l'école tous ses professeurs disaient d'elle que c'était une bosseuse acharnée, mais aucun d'eux n'avaient pu le dire à ses parents, Clara allait en leur nom. Parfois certain professeur ajoutait que c'était dommage que Ena ne soit pas plus sociable.
Clara était la seule personne qui accompagnait réellement Enaëlle dans sa vie, celle qui la félicitait, ou la réprimandait, elle avait d'ailleurs une place importante dans la vie de l'enfant, jusqu'au jour cruel de son renvoie.
-On ne peut pas garder une nourrice indéfiniment! Avait dit Monsieur Lyliessa.
-C'est vrai, Enaëlle à déjà 9 ans.
La nourrice fut renvoyée, avant de partir Clara fit promettre a Enaëlle de rester comme elle est, sensible, aimante, douce et respectueuse, et de ne pas pleurer son départ, d'au contraire le fêter comme un renouveau. Enaëlle lui dit qu'elle le ferait, et elle tint sa promesse, mais ce fut très difficile, car depuis ce jour là, elle se senti très seule, seule face à sa famille, seule aux remise de bulletins et de prix, seule chez le médecin... seule face à ses frères et soeurs, si sa mère avait viré la nourrice, elle n'en avait pas repris le rôle.
Enaëlle fut sauvé, en quelque sorte, de la solitude par un week-end un peu spécial chez sa grand-mère, elle était la seule à y aller tous les autres avaient quelque chose de mieux à faire, mais elle pas, sa grand-mère n'était pas méchante, juste un peu froide et surtout elle semblait déçu constamment. Jusqu'au dimanche au première lueur du jour, alors qu'elles étaient dans le jardin pour le déjeuné, alors qu'elles mangeaient, Enaëlle fit tombé un verre, mais avant que celui-ci ne touche le sol, il arrêta sa chute, il resta un instant suspendu puis fit le chemin en sens inverse, le liquide revint lui aussi. Sa grand-mère n'avait jamais été aussi gentille de toute sa vie, elle lui avait offert tout ce qu'elle voulait et même ce qu'elle ne voulait pas forcément, elle ne le savait pas, mais elle était devenu l'espoir de sa grand-mère, et bien que celle ci ne soit aussi proche que parce qu'elle attendait quelque chose, Enaëlle se sentait déjà un peu mieux, sa grand-mère était de loin la personne avec qui elle s'entendait le mieux, peut-être parce que malgré sa froideur, elle avait toujours été sincère, dans ses jugements et dans ses attentes, elle avait dit a Enaëlle qu'elles étaient toutes les deux des sorcières et que surement bientôt elle pourrait aller a Poudlard. Enaëlle savait aussi que sa grand mère espérait que par elle, d'autre personne de leur sang soit sorcier, elle lui avait dit que ce ne serait pas simple, elle était né d'un père moldu et d'une mère cracmole, mais que si elle se montrait assez doué peut-être que ça irait. D'après sa grand-mère vu ses origines, elle ne devait pas être puissante, mais au moins elle avait de la magie, sa grand-ma Eli lui avait expliqué qu'elle ne devait surtout jamais défier les sang-purs, que seuls eux avaient la puissance, sa grand-mère était la fille renié d'une famille de sang-pur, elle avait épousé papy Jean-Charles, un moldu. Elle ne regrettait rien d'en son mariage hormis sa descendance moldue.
Comme promis par sa grand-mère Enaëlle fut invitée à faire ses études à poudlard, mais contrairement à l'enchantement, elle fut plongé dans un monde en guerre, dans la peur qu'on découvre tout d'elle, sa grand-mère qui n'avait plus eu de nouvelles du monde magique depuis plus de 15 ans repris le contact, et découvrit avec effroi tout ce qu'elle avait manqué, malgré une ambiance des plus sombres, Enaëlle fit en sorte de tenir le rythme, comme dit par sa grand-mère elle n'avait pas beaucoup de magie, mais elle compensait tout par un travail acharné.
Obnubilée par son travail, elle ne se fit pas d'ami, mais s'entendait plutôt bien avec tout le monde, elle n'avait pas d'ennemi, elle vivait donc une vie de château paisible, discrète.
Un jour, un peu comme tous les autres, il y eut une attaque, le Lord affronte Harry Potter et chacun meurt, simplement... et c' est finit ... Ce jour là Enaëlle pleura, une première depuis qu'elle avait perdu Clara, elle ne pleurait pas de joie, elle n'avait juste pas le cœur à ça, elle ne pleurait pas vraiment Harry Potter, elle ne pouvait pas elle ne le connaissait pas vraiment, elle n'était pas son amie, elle ne lui avait jamais parlé ça aurait été tellement hypocrite de le pleuré parce qu'il était connu, elle pleurait juste parce qu'elle était désolé, pour tout ceux qui allait maintenant souffrir de sa mort, ses amis, ce qu'il reste de sa famille, elle était désolé aussi pour tous les gens qui avaient perdu quelqu'un dans cette guerre, pour les gens qui pourraient enfin pleuré comme il se doit leur mort. Elle remercia tout bas tous les "héros" de cette guerre, pas que ceux qui sont morts, tout ceux qui avaient aidé même de façon minime.
Sa grand mère ne lui avait jamais dit de quel coté elle était, ainsi Enaëlle n'avait pas choisi de coté, son coeur allait non pas à un camp, mais à chaque être humain qui veut faire de son mieux pour rendre les choses meilleurs, Enaëlle ne jugeait pas les mangemorts pour leur choix ce n'était pas son rôle, elle avait de la compassion pour eux en réalité.
Puis doucement la vie de la communauté magique reprit son cours, les cicatrices commencent lentement à se refermer. Et Enaëlle fait parti de tous ses gens qu'on ne voit même pas, et ça lui convient, après cette guerre rien n'est plus pareil, disait beaucoup de monde, mais pour Enaëlle le monde était le même rempli de gens qui font des choix, et puis elle au milieu qui n'en fait pas...