Nox Aeterna

La guerre est enfin finie. Harry Potter et Lord Voldemort y ont néanmoins laissé la vie. Tout semble être rentré dans l'ordre. Mais est-ce vraiment le cas...?
 
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 Nuit sauvage - Rigel Black

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Robert Owens
Robert Owens
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MessageSujet: Nuit sauvage - Rigel Black   Nuit sauvage - Rigel Black I_icon_minitimeJeu 23 Avr - 0:33


Nuit sauvage
Le 30 mars | Avec Rigel.

Dans la nuit noire, une ombre pourpre s'était invitée parmi les ténèbres. Elle se faufilait, rampante, rapide, fourbe. Elle parcourait chaque couloir d'une manière sinueuse, décrivant de larges arcs de tout son corps. La lueur de trop rares torches venait se refléter sur ses écailles qu'on aurait dit de sang. Elle grimpa les marches unes à unes, ne laissant derrière elle qu'une traînée brunâtre et l'écho lointain de son sifflement persistant. Le bruit était faible, et pourtant, il venait frapper le crâne de Robert par sa répétition constante. Couché dans son lit, il l'attendait en silence, les muscles tétanisés, le dos trempé de sueur. Sa porte s'ouvrit lentement et le bruit n'en fut que plus fort. Il sentit l'odeur des cadavres brûlés, qu'il ne connaissait que trop bien. Ses draps glissèrent, tirés en arrière. Pris d'un soudain élan de courage, Andew releva la tête vers la bête, se présentant sous son vrai jour, car devant elle mentir était inutile. Sans plus attendre, le serpent enduit de sang fendit l'air, venant mordre son cou.

Une douleur aiguë sembla lui prendre lorsqu'il s'éveilla en poussant un cri de rage. Les cheveux en batailles, le front imprégné de sueur il poussa un long soupir, repoussant au fond de lui ce vieux cauchemar qui venait hanter ses nuits. Il n'en avait pas décelé toutes les significations, ni son sens profond, ou encore son origine, mais une nuit par semaine, il savait que ce mauvais rêve viendrait le hanter, marquer son corps un peu plus de la morsure de l'insomnie qui suivait. Le peu qu'il avait réussis à interpréter du message de son propre esprit le tourmentait. Il prenait soin d'oublier ces nuits là, les enfouissant au plus profond de son être.

Sortant de son lit, il essuya sa sueur dans un linge propre et se posta en face de sa fenêtre. De la tour où il était logé, il apercevait, non sans difficultés, la cour de Poudlard et ses alentours. L'aube était loin de se lever. Encore quelques heures de solitude. Quelques heures ? Son existence était vouée à la solitude. C'était la rançon de la voie qu'il avait choisis. Était-ce pour autant regrettable ? Seul l'avenir le dirait. Pour l'instant, les ombres le contentait. Elles étaient fiables. Parmi elle, une seule chose était vraie. Il était toujours Andrew MacMillan.

Regardant la paume de sa main, il eut l'impression l'espace d'un instant qu'elles étaient recouvertes d'un sang luisant. La marque disparut dès qu'il cligna des yeux, et il eut un léger frisson, avant qu'un sourire ne gagne ses lèvres. Certaines causes nécessitaient beaucoup de souffrance. Les plaies sur son torse en témoignait. Il se souvint non sans nostalgie de la période de vie qu'il avait partagé avec des prisonniers moldus en Albanie. Ce n'était pas les mains pleines de sang qu'il avait vécu là-bas. C'était le corps enduit d'hémoglobine. Il se rappelait sans peine la violence extrême qui régnait dans cette prison vétuste, vestige de l'URSS, et plus tenue par la pègre que par les matons, qui avaient parfois un casier potentiellement plus remplis que certains de leurs détenus. Il n'avait jamais aimé les moldus. Pourtant il avait quelques bons souvenirs avec certains d'entre eux. Il avait tuer la plupart de ceux qui s'étaient évadés avec lui, sans remords. Les êtres inférieurs tels qu'eux n'étaient que des pions sur le grand échiquier qu'était sa vie.

S'écartant de la fenêtre où la lune éclairait son visage, il se tira de ses sombres songes et les enfouit, comme toujours, tout en s'habillant. Son nom était Robert Owens. Et sa dure journée commençait bien avant celle des autres.

Malgré le vide qu'il tentait de faire dans son esprit, une personne venait y surgir, et ce de manière intrusive et de plus en plus fréquente depuis son arrivée ici. Il faisait de son mieux pour écarter ces pensées, mais il devait admettre que cela le hantait tout autant que ses cauchemars. Il avait peur de cette personne. Il la craignait plus que quiconque ici. Elle le mettait en danger par sa simple présence. Et pourtant il n'avait encore rien fait. Mais que faire ? La question le taraudait depuis des jours. Il l'avait vu pour la première fois à la fin du dîner où il s'était présenté. Depuis qu'il l'avait aperçu, il ne mangeait plus en même temps que le reste du personnel, dînant seul dans sa chambre. Il était certainement l'un des meilleurs acteurs que cette terre ait jamais portée, mais il ne supportait pas de croiser son regard. Elle n'était pas venue vers lui. Se souvenait-elle ?
Lui avait revu de biens vieux souvenirs rien qu'à redécouvrir ce visage, qu'il avait oublié, enfouis au plus profond de son être pendant des années. Des heures passées, des journées entières, à fouiller l'esprit de la femme, à tourmenter sa conscience, espérant qu'elle se défende. Il avait vu tous ses secrets, il avait connu les moindres recoins de son âme. Le temps avait abimé ses souvenirs, et ce n'était que par bribes qu'il se souvenait de ce qu'il avait vu, mais malgré tout, il se sentait encore lié à elle. Il avait été son tuteur, son maître. Le Farfadet agissait alors masqué. Il n'était guère bavard, mais lui enseignait de manière rude mais habile la légilimancie et l'occlumancie. L'homme de l'ombre du Seigneur de la Mort, solitaire et taciturne s'était pris à s'attacher à la jeune fille. Il aurait aimé la voir progresser. Jusqu'à ce qu'elle ne commette une erreur, peu avant la chute de Voldemort, qui amena Andrew à ne plus jamais croisé sa route. Alors qu'il était en pleine entrevue avec son seul et unique maître, l'homme, démasqué pour cette occasion, fut des plus surpris en voyant la jeune Black entrer à l'improviste dans la petite pièce où les deux mages noirs conversaient à voix basse. Couverte de honte par l'affront qu'elle vint de faire, elle repartit immédiatement, mais l'espace d'un instant, alors qu'elle ouvrait la porte, ils se firent face, lui, démasqué, son masque à la main, et elle découvrant à quoi ressemblait son enseignant.

Il ne l'avait plus recroisé, lui même ayant disparu dans l'ombre, comme à chaque fois, après la mort de Voldemort, brisé. Il avait cependant eu écho de ce qu'il était advenu de la plupart de ses anciens compagnons. Il apprit alors tout de la nature de celle qu'il avait cru pouvoir faire devenir une Mangemort des plus talentueuses. Une traître parmi tant d'autres. Il l'oublia. Jusqu'à aujourd'hui. Rodolphus ne lui avait pas reparlé d'elle. Alors que faisait-elle ici ? Si Robert était encore vivant, c'est qu'elle n'avait pas parlé. Lui restait-il une lueur de fidélité ? De nostalgie ? Ou bien, elle ne l'avait pas reconnue, tout simplement. Lorsqu'il avait épluché les dossiers du personnel, il n'avait pas voulu le croire. À présent il devait bien se rendre à l'évidence.

L'esprit en effervescence, il saisit sa veste et l'enfila. Il ne pouvait plus attendre. Il avait trop repoussé cette échéance. Il ouvrit la porte de sa chambre et se glissa à l'extérieur, laissant le soin à son garde du corps de refermer derrière-lui. Il dévala nombre d'escaliers, traversa maints couloirs. À dire vrai, il avait l'esprit embrumé par son manque de sommeil, sa colère et sa peur. Sans le savoir il cédait à son impulsivité, ce qui était une mauvaise chose, très mauvaise chose à l'heure actuelle. Il n'était plus Andrew MacMillan, fugitif, présumé mort, arpentant l'Europe rongé par sa propre folie, ses remords et ses échecs. Il était Robert Owens et avait une image à tenir. Se ruer en fureur vers l'infirmerie n'était certainement pas la même manière de le montrer sous son meilleur jour. Et l'infirmerie, en pleine nuit, avait toutes les chances d'être vide. Ceci dit, Robert fut visiblement des plus chanceux cette nuit là, car de la lumière filtrait de la pièce où il espérait tomber sur celle avec qui il devait parler sur le champ. S'il tombait sur Angelica Jones, il n'avait plus qu'à se pendre. Il se retint de tambouriner sur la porte ou de la défoncer et respira calmement, avant de l'ouvrir tout en douceur et de se glisser à l'intérieur sans se faire remarquer. L'infirmerie était vide et très silencieuse, pourtant tout était allumé et laisser penser que quelqu'un était à l'intérieur. Le front encore légèrement humide, les yeux noircis par les cernes et l'allure débrayée, Robert avançait sans bruit, méfiant. Craignait-il tomber dans un guet à pan à Poudlard ? Une simple mouche l'aurait fait sursauté, vu l'état des nerfs de l'insomniaque.

Soudain, sortant de la réserve, une femme brune, le teint pale et le visage trop angélique pour être innocent. Au début elle ne le remarqua pas, visiblement trop occupée par la raison de sa présence ici, des recherches ou je ne sais quoi encore. Robert se racla la gorge, et des yeux gris se posèrent sur lui. Il connaissait bien ce regard. La grande partie des fois où il avait croisé, il avait crié la formule de légilimancie pour s'y plonger. Sa main trembla, près de sa baguette, mais il ne pu s'y résoudre. Inutile, et dangereux. Au fond, il ne le voulait même pas. L'agresser ? Il n'en était pas question ! Seulement, l'idée d'user de la légilimancie avait effleuré son esprit. Elle devait être une proie plus coriace désormais. Il se souvint alors ne jamais avoir décelé la moindre lueur de trahison chez elle pendant sa formation. Décidément, elle avait été une élève des plus prometteuses. Quel gâchis...

Un léger silence plana entre les deux veilleurs. Robert ne su quoi dire, sa furie s'étant calmée avec l'attente. Il ne put dire que deux mots, d'un ton à la fois affreusement sec, mais trahissant une grande fatigue :


« - Rigel Black. »
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MessageSujet: Re: Nuit sauvage - Rigel Black   Nuit sauvage - Rigel Black I_icon_minitimeJeu 23 Avr - 19:14


Nuit sauvage
Le 30 mars | Avec "Robert"

"Croyais-tu vraiment que tu pouvais me cacher cela ?" Ses pupilles écarlates fixaient la jeune femme. Un frisson glacé la parcouru, figée de terreur, liée, elle ne pouvait qu'acquiescer : jamais elle n'avait menti à une question directe, elle savait que ça ne servait à rien. Il s'approcha de Rigel, ses traits brouillés, indistincts, brumeux aux yeux de la sorcière qui ne parvenait pas à savoir si elle se trouvait devant son Maître ou Rodolphus. Ou les deux. "Tant de risques…" Sa main glissa sur la joue de la captive impuissante. "Voulais-tu réellement me détruire ?" De nouveau, elle acquiesça, presque avec ferveur, tentant de se soustraire à son contact. "Pourtant…" Il lui releva le visage. "Dès lors qu'un inconnu te demande de les rallier pour me retrouver, tu l'accepte de ton plein grès." Elle réalisa qu'elle n'était pas attachée, libre de ses mouvements et de ses choix. Elle pouvait fuir. Elle ne fuit pas. "Peut-être, devrais-tu considérer l'idée que tu l'as toujours voulu, au fond."

Elle ouvrit brusquement les yeux, le souffle court. Son sursaut réveilla le chat qui ouvrit paresseusement les yeux, toisa sa maitresse haletante. Le félin bailla, se blottit contre elle et se mit à ronronner avec insistance. Rigel resta immobile, cherchant à apaiser sa respiration, aidée par le réconfort apporté par le chat qui ne connaissait que trop sa maîtresse et ses terreurs nocturnes. Un temps, elle resta ainsi, fixant le plafond d'un air absent, hantée par ces derniers mots qui flottaient dans son esprit.

Autrefois, en ces murs, elle aurait dû se lever silencieusement, sans réveiller ses voisines de lit, pour se glisser en silence hors du dortoir, incapable de retrouver le sommeil. C'était encore nouveau pour elle d'avoir une chambre personnelle à Poudlard, sa salle de bain, son bureau. Le tout dans un espace très réduit, mais c'était son domaine. A part son chat, personne ne serait gêné si elle se levait. Résignée à l'idée de ne plus dormir cette nuit, elle se tourna sur le côté, poussant délicatement le chat qui s'était rendormit et se leva pour aller s'asperger le visage d'eau fraiche. Son rêve la tourmentait, était-elle réellement satisfaite de la situation ? Elle avait bien remarqué que, depuis qu'elle avait rejoint le projet de son oncle, elle se sentait étrangement apaisée, comme en paix avec elle-même. Un profond malaise s'empara d'elle, et si c'était vrai ? Sentant l'angoisse accompagnée de la nausée arriver, elle enfila un peignoir et se dirigea d'un pas vif hors de sa chambre : elle avait besoin de prendre l'air.

Sans en avoir conscience, ses pas la portèrent vers l'infirmerie. Elle se frotta le visage devant la porte, réfléchissant quelques instant avant d'entrer dans la salle. Tout était désert, garder des patients pour la nuit était assez exceptionnel. De toute façon, s'il y avait eu quelqu'un pour la nuit, l'infirmière et son assistante se seraient relayées pour ne pas le laisser seul. Elle alluma malgré tout les torches pour amoindrir cette sensation oppressante de solitude, puis s'installa à son bureau, reprenant l'ouvrage qu'elle avait commencé à étudier la veille : un essai récent de psychomagie. Le texte était complexe mais il n'en fallait pas moins pour occuper suffisamment l'esprit tourmenté de la jeune medicomage.

Cela faisait maintenant une dizaine de minutes qu'elle bloquait sur un passage particulièrement ardu qui demandait des connaissances qu'elle n'avait pas encore pour bien le comprendre. Après l'avoir relu plusieurs fois sans en saisir le sens, elle coucha quelques notes sur un bout de papier et se leva pour aller fouiller dans la réserve. Il y avait toute une étagère d'ouvrages médicaux de références. Frissonnant en sentant le sol froid sous ses pieds, elle arpenta les titres, sélectionnant tout ce qu'elle trouvait qui avait trait de près ou de loin avec le sujet désiré. Elle sortit de la réserve, une lourde pile d'ouvrages dans les bras, déjà absorbée par la lecture de celui du sommet. Elle déposa juste à temps la pile sur son bureau, ses bras menaçant de tout lâcher, et se massa les mains aux jointures éprouvés par cette charge.

Un raclement de gorge lui fit soudain prendre conscience qu'elle n'était plus seule. Elle se retourna, sur le qui-vive, sa main déjà sur sa baguette. Elle réprima à temps son geste quand elle vit de qui il s'agissait, bien que, à la réflexion, garder sa baguette à la main aurait été un réflexe plus que raisonnable vu la personne qui se tenait devant elle. Ce n'était pas la personne qu'elle aurait imaginé trouvé dans l'infirmerie aux alentours de quatre heures du matin. Ce n'était pas non plus la personne qu'elle aurait imaginé revoir à Poudlard, et pourtant…

"Robert Owens." Répondit-elle sur le même ton.

C'était la première fois qu'elle se retrouvait seule à seule face à lui depuis… Longtemps, avant la fin de la guerre. Lui, son ancien mentor, celui qui l'avait mise sur la voie de l'occlumancie. Lui dont elle n'avait vu le visage qu'une seule fois dans le passé avant son retour à Poudlard, malgré le temps passé ensemble. Oui, combien d'heures passés à travailler ensemble, il avait été un professeur intransigeant et sans pitié, ne faisant preuve d'aucune indulgence, n'acceptant aucune excuse quand elle ne résistait pas assez, ni la fatigue, ni les blessures. Malgré tout, elle n'avait jamais cherché à éviter ou reporter l'un de leurs rendez-vous, grâce à lui, elle avait pu construire une solide base à ses actuelles défenses mentales.

L'air semblait comme électrisé dans la pièce, les deux sorciers s'observaient en silence. Pourquoi était-il là ? Voulait-il l'attaquer ? Elle ignorait ce qu'il était devenu, jusqu'à ce qu'il ne réapparaisse quelques semaines avant à Poudlard. Avant cela, elle ne savait même pas s'il était encore vivant. Travaillait-il à présent pour Rodolphus ? Non, c'était peu probable, Rodolphus ignorait qu'elle était occlumens jusqu'à ce que Stigandr tente de lui forcer l'esprit, si Robert était en contact avec Rodolphus, c'était un détail qu'il n'aurait pas manqué de lui dire, elle était une traitre après tout. Ou alors, comme elle, il n'avait rien dit à son sujet, ni même évoqué le fait qu'ils aient été en contact… Ni même le fait qu'elle était l'une des rares personnes à avoir vu son visage à découvert.

"Des difficultés à dormir ?"

Elle avait fini par briser le silence, notant que, derrière son agitation visible, il semblait épuisé, ses yeux cernés en témoignaient. Ses réflexes de medicomage reprenaient le dessus et elle ne pouvait pas ignorer des signes évidents d'insomnie, on ne voit rien de mieux chez les autres que ce qui fait écho à soi-même. Du menton, elle désigna le broc de café, enchanté pour garder le contenu au chaud pendant de longues heures.

"J'ai du café si vous voulez. Mais quelque chose me dit que vous n'êtes pas venu ici pour parler de vos insomnies."
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