Nox Aeterna

La guerre est enfin finie. Harry Potter et Lord Voldemort y ont néanmoins laissé la vie. Tout semble être rentré dans l'ordre. Mais est-ce vraiment le cas...?
 
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 Premier cours d'Etude des Moldus : 3°, 4°, 5°, 6° et 7° années

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MessageSujet: Premier cours d'Etude des Moldus : 3°, 4°, 5°, 6° et 7° années   Premier cours d'Etude des Moldus : 3°, 4°, 5°, 6° et 7° années I_icon_minitimeMer 1 Avr - 14:29

Premier cours d'Etude des Moldus : 3°, 4°, 5°, 6° et 7° années 847849EtudedesMoldus



Alors que les élèves prenaient place les uns après les autres au devant de leurs casiers, l'immense salle du premier étage de l'école réservée aux cours d'Etude des Moldus se fit le théâtre de brouhaha incessants perdus dans le claquement des chaises et des encriers, de retrouvailles égayées, de conflits réveillés ou de timides présentations.
Entre ces quatre murs s'enfermaient précipitamment l'ensemble des élèves de Poudlard intéressés par l'option, de la troisième année à la dernière, du-fait des restrictions du nombre d'inscrits. S'ils n'étaient pas suffisamment nombreux pour être divisés en plusieurs classes bien distinctes, ils l'étaient en revanche pour plonger n'importe quel cours en vacarme assourdissant avec une aisance remarquable propre aux jeunes gens de nos jours.

Ce n'est qu'avec une attention soignée que l'on distinguait ce qui s'apparentait de près ou de loin à un professeur, vraisemblablement installé ici avant même l'arrivée des élèves les plus pressés et adossé nonchalamment à son dossier, les jambes dépliées, croisées sur leurs talons entre deux épaisses piles de grimoires peu engageants de son bureau. Paisible, le visage plongé dans son journal de papier généreusement ouvert comme s'il s'agissait d'un portail vers l'autre monde, Gordon, ou plus communément ici sus-nommé «Monsieur Rowle», tirait tranquillement des bouffées de sa pipe comme un retraité aurait siroté son armagnac accoudé à sa balustrade.

L'assemblée, perdue dans l'opacité de la fumée qui émanait de derrière l'immense fatras de papier titrant «Le Chartier devient la nouvelle mascotte des Crécerelles de Kenmare», curieuse d'apercevoir leur nouvel enseignant, se tût finalement progressivement, et s'accorda un calme perplexe. Aussitôt, la revue s'affaissa et laissa découvrir la mine désinvolte du professeur, dont le regard acéré était de ceux qui donnaient l'impression de vous toiser du haut d'un piédestal. Il rengaina ses jambes avec élégance avant de se lever, puis, soufflant une dernière gerbe de fumée, il écarta sa cheminée de ses lèvres d'une main tandis qu'il brassa l'air de l'autre, dans un geste de salutation révérencieuse, brisant le silence avec sérénité tout en portant sa voix chaleureuse :

Bienvenue. Ce n'était pas tant les mots qui comptaient mais l'art et la manière de les prononcer : Gordon s’enquit d'un sourire aimable en désaccord avec ses petits yeux perfides qui s'obstinaient à prêter des airs sinistres à chacun de ses masques.

Bien, fit-il, l'écho de sa gorge accompagné par le claquement de ses talonnettes sur le plancher alors qu'il contournait son bureau pour s'approcher de ses élèves. Il  ne considéra pas sa classe dans son ensemble, portant son attention exclusivement sur la masse de jeunes gens tassés sur l'arrière et le milieu de la salle dans l'espoir probable de gagner l'intimité en se fondant dans la foule ; C'était parmi eux que se cachaient les médiocres, les cancres, ou les futurs intervenants. Les autres, devant, lui faisaient face de si près qu'ils pourraient bien lui chatouiller le menton par l'extension du bras.
L'enseignant les ignorait, estimant qu'ils avaient d'ores et déjà acquis le statut d'élèves studieux de par le seul fait de choisir le premier rang dans un cours qu'ils n'avaient jamais suivi, et qu'ils étaient d'un esprit d'initiative suffisant pour les abandonner à un effort de concentration autonome. Ainsi sera-t-il pour tout le reste de l'année.

Il aspira un profonde bouffée de sa pipe et la souffla de manière prolongée en direction des étudiants.

Le tabac, déclara-t-il en hochant la tête, gestuelle mêlant amusement et admiration. Il se trouve que rien n'est plus à l'image du monde sans magie que cette merveilleuse petite plante des Amériques. Délicieuse, elle est vendue à prix d'or, fait flamber le marché à tout rompre, et est consommée de manière totalement irresponsable par des citadins de plus en plus jeunes qui, en toute connaissance de cause, mettent à mal la santé publique avec tant d'ardeur que leur revanche sur nous autres sorciers est d'être affligés de maux que même les meilleurs d'entre nos médicomages sont incapables de traiter. Naturellement, il en va de même pour bien d'autres de leurs inventions : dans l'ombre des vertus, toujours prospère la mort.
D'un calme abyssal il laissa passer un ange sur la lourdeur de ses mots, son sourire dérisoire figé sous sa moustache. Enfin, il reprit la parole, patrouillant lentement le long de la première rangée, les mains dans le dos.

Mais ce n'est pas là l'intitulé du cours auquel vous êtes venus assister, aussi après m'avoir remis une fiche de renseignement personnels où doivent figurer votre nom, votre prénom, votre âge ainsi que la maison que vous représentez, nous aborderons... Il s'arrêta net pour observer les singeries d'un écolier. Trahi par les gloussements de ses voisins, ce dernier plaçait son doigt sous son nez de manière astucieuse pour donner l'impression d'une moustache similaire à celle de Gordon dessinée sur l'index.

Vous semblez préoccupé, jeune homme. Laissez moi vous aider. Avec une passivité déconcertante, le professeur dégaina sa baguette et, s'échappant un sifflement strident de son outil, le crache-limace éructé dans un timbre qu'on ne lui soupçonnait pas transperça les nuages cotonneux jusqu'à atteindre sa cible. Les plus craintifs sursautèrent et s'écartèrent du lieu d'impact comme s'il venait d'y être jeté une bombe tandis que sous leur regard effrayé la victime du sortilège commença à hoqueter avec surprise et vomir lentement une suite de limaces grasses et baveuses sur son casier.
Alors qu'une vague d'incompréhension accusatrice qui voulait dire «êtes vous bien sûr de ce que vous faîtes ?» se tourna vers Gordon, il haussa les épaules d'un air goguenard et ajouta, le ton cocasse :

Quelque défaut qu'on lui trouve, la régurgitation a au moins ce mérite : Aussi longtemps que ça dure, il est impossible de penser à autre chose. Un tel cynisme suffit à arracher les ricanements des amateurs du genre, l'enseignant profita de l'occasion pour reconnaître une bien maigre poignée de Serpentards, ceux-ci d'ordinaire peu enclins à participer à l'Etude des Moldus. Comme pour rappeler son autorité, il poursuivit. S'il le faut j'userai de ce sortilège sur chacun d'entre vous pour atteindre le calme attendu dans les cours que je dispense. Silence, à nouveau. Car ceci, mes très chers élèves, était la première d'une longue série de bien d'autres erreurs à venir, et croyez moi sur parole, je veillerai à ce que mes sanctions vous gardent de les reproduire plus d'une fois. Après tout, n'était-ce pas ce... Hm... Ce vieillard Moldu ancestral qui avançait «qu'il est le propre de l'homme de se tromper ; seul l'insensé persiste dans son erreur»... Tout en réfléchissant, les yeux rivés au plafond et la joue en cloque, il arma à nouveau sa branche de vigne avant de la ranger dans sa ceinture. Finite incantatem. Essoufflé, les yeux humides de larmes, la mine pâle et désolée, l'adolescent puni ne déglutit plus la moindre substance que ce soit et se contenta de s'essuyer le menton d'un revers de manche. Cicéron ! Il s'agit de Cicéron. Une référence de choix à placer dans vos examens.

Il est temps de m'apporter vos feuilles. Les étudiants s'exécutèrent, et il leur fit signe de les laisser sur son bureau alors qu'il s'approchait d'une fenêtre pour en contempler la vue en fumant sa pipe. Ses mains toujours liée dans son dos lui donnaient des allures militaires. Au passage, vous vous munirez d'un des grimoires de mon bureau que vous me rendrez en fin de cours. Vous pouvez travailler en binôme. Bien entendu il vous faudra vous les procurer pour la prochaine fois sans quoi l'accès à ma salle de classe ne vous sera plus autorisé... Merlin sait combien je vais faire d'heureux, pensa-t-il tout haut.

Gordon se détourna du vitrail pour reprendre sa petite patrouille. Tout le monde est installé ? Parfait. Il joignit les mains. Comme je le disais, nous aborderons tout et rien, bien que le rien soit des deux le plus caractéristique des Moldus de par leur propension à précipiter leurs vies au néant, comme s'il ne s'agissait que de vulgaires ressources de chair et d'os. Son visage s'éclaira d'une malice entendue signifiant explicitement que l'idée s'approchait assez bien de l'avis qu'il se faisait lui-même des personnes ne bénéficiant pas du don de magie. Il s'empara de son propre manuel et en lu le titre à haute voix en haussant les sourcils d'un air si stupéfait qu'on put deviner qu'il découvrait le programme en même temps que ses élèves.
«Technique d'ingénierie et exploitation d'équipements automates dans le cadre de la révolution numérique». Tout de même, le ministère a l'air de prendre ça très au sérieux. Au travail, donc. Citez moi des machines créées au nom de ce que ce que les Moldus aiment à appeler le «Progrès», décrivez moi leur utilisation et vantez en les mérites puisque c'est ce que tout le monde souhaite entendre. Je veux voir des mains levées !

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MessageSujet: Re: Premier cours d'Etude des Moldus : 3°, 4°, 5°, 6° et 7° années   Premier cours d'Etude des Moldus : 3°, 4°, 5°, 6° et 7° années I_icon_minitimeMer 1 Avr - 19:27

La journée avait plutôt bien commencé pour Céleste, ce qui, ces temps-ci, était un constat rare et précieux. Pas d'explosions, pas de sortilèges incontrôlables, pas l'ombre d'une maladresse. Un jour calme, enfin, sans catastrophes. Et cela pouvait très bien continuer ainsi, puisqu'il était maintenant l'heure d'assister au cours d'étude des moldus, matière que la préfète trouvait intéressante mais qui, avouons-le, n'était guère synonyme d'aventures épiques et de prodigieuse magie. Quelque part, cela arrangeait Céleste qui n'avait guère besoin d'une occasion de plus de se ridiculiser. De plus, elle avait une affection toute particulière pour ce cours, qui lui rappelait son père et ses grands-parents.

C'est donc de très bonne humeur que la jeune rouge et or pénétra dans la salle de classe encore bruyante pour l'instant, prit place derrière un banc et sortit une à une ses affaires. Enfin le silence se fit et le professeur se montra. Son air sympathique rappela à Céleste celui tout aussi charmant du professeur Birgerjarl, visiblement Gordon Rowle n'était pas homme à se laisser impressionner par des adolescents, si déchaînés furent-ils. Lorsqu'enfin celui-ci ouvrit la bouche, Céleste sut qu'elle parviendrait malgré tout  à s'attirer des ennuis au cours d'étude des moldus, tant la diatribe du professeur Rowle au sujet du tabac lui déplut : comme si les sorciers eux, ne connaissaient ni vice ni addiction, comme si les mauvaises habitudes étaient l'apanage des moldus uniquement.

Bien que très étonnée par le discours prononcé, Céleste, pour l'instant, demeura silencieuse, attendant la suite.

La scène à laquelle elle assista peu après la révolta cette fois-ci carrément, elle était préfète et connaissait le règlement, les professeurs n'avaient absolument pas le droit de faire usage de magie sur leurs élèves, particulièrement dans le cadre d'une punition. Se demandant si elle se devait d'intervenir ou non, elle n'écouta pas la suite du discours du Professeur Rowle, abasourdie, ramenée par ce qui venait de se passer à de bien douloureux souvenirs : ceux datant du temps où Voldemort avait main mise sur Poudlard et avait chargé les Carrows de la discipline. Amycus et Alecto, un frère et une soeur qui avaient torturé bien des élèves de Poudlard pour l'une ou l'autre broutille, qui pire encore avaient forcé les élèves à se torturer les uns les autres. N'ayant jamais eu sa langue en poche, la jeune préfète avait gardé l'une ou l'autre cicatrice de cette bien triste année.

Céleste revint quelques instants à la réalité puis, très rapidement pour rattraper son retard, gribouilla les informations demandées par l'homme sur un bout de parchemin, se leva, la déposa sans trop de respect sur son bureau, prit un livre et retourna à sa place. Observant les élèves qui jetaient autour d'eux des regards surpris, Céleste leva la main et une fois interrogée, ne répondit pas à la question du professeur mais, rassemblant tout son courage (avec sans doute une touche de stupidité), dit d'un ton étrangement ferme et assuré :

- Excusez-moi, Professeur. Le règlement de Poudlard stipule très clairement que la magie ne peut être utilisée par les professeurs sur les élèves en guise de punition. Vous ne pouvez pas faire ça.

Du regard, Céleste chercha celui de Maeja Branwen, préfète elle aussi et inscrite à ce cours.
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Préfet de Serpentard
Maeja V. Branwen
Maeja V. Branwen
Préfet de Serpentard
Feat : Allie Gonino
Messages : 307
Points rp : 4426
Localisation : Derrière une bonne farce

Identité du Sorcier
Age: 16 ans
Affiliation: Neutre
Métier: Petit serpent

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MessageSujet: Re: Premier cours d'Etude des Moldus : 3°, 4°, 5°, 6° et 7° années   Premier cours d'Etude des Moldus : 3°, 4°, 5°, 6° et 7° années I_icon_minitimeJeu 9 Avr - 17:35

Cours d'Étude des moldus
3e années et plus

Le cours d'étude des moldus, c'était le cours des points faciles pour Maeja. Il n'était pas difficile, dans ces conditions, d'assumer trois matières optionnelles, c'était également l'occasion d'avoir les profs à la bonne, étant une des rares Serpentard à s'inscrire à cette matière. En tout cas, elle s'entendait à l'époque très bien avec le professeur Burbage avec qui elle n'hésitait pas à partager son expérience de vie à la moldue. Elle avait été terriblement affectée quand elle avait appris l'assassinat de cette dernière. Inutile de dire qu'avec son successeur, Alecto Carrow, ça s'était nettement moins bien passé. Dès le début de l'année, cette dernière avait annoncé la couleur en se lançant dans un discours prônant explicitement la pensée comme quoi les moldus étaient semblable à des animaux. Majea n'avait pas tenu vingt secondes avant de se lever pour lui déclarer que, si ils n'étaient pas de la même espèce, alors toute reproduction était génétiquement impossible, et donc qu'elle aurait bien aimé savoir par quel prodige elle existait. Le ton était devenu de moins en moins poli au fil des cours, jusqu'à ce que, après quelques retenues, elle ne se résigne et quitte l'option. Ce qui ne l'avait pas empêché, malgré tout, de continuer à mener la vie dure à ceux qui osaient se dire "Professeur Carrow".

Là, c'était le premier cours du nouveau professeur à ce poste, la préfète de Serpentard était curieuse et enthousiaste, du peu qu'elle en savait, c'était quelqu'un qui briguait le poste depuis un moment et si McGonagall l'avait accepté, c'était que ce devait être quelqu'un de pas trop mal. Ça ou un autre pignouf mis là par le ministère… Il y avait bien son nom qui lui semblait familier et qui, après quelques recherches, s'était avéré être le même nom qu'un mangemort, mais une famille entière n'était pas coupable des crimes d'un unique allumé. Après tout, la famille Black avait engendré une Bellatrix mais aussi un Sirius, ce dernier était un véritable héros !

Maeja sortit son parchemin et de quoi écrire. Une odeur incongrue lui fit lever le nez, ça sentait le tabac à pipe, assez semblable à celui de son grand-père paternel d'ailleurs, une odeur familière mais pas agréable pour autant : elle fronça le nez. Il comptait fumer en cours ? Il avait déjà reçu un sort d'arrosage d'un élève irrité ? Parce que cela pourrait se produire prochainement. Elle fusilla du regard la personne planquée derrière son journal, quand il le posa et se révéla enfin, lui et sa moustache, mais quelle moustache ! Non, vraiment, quelqu'un avec une telle moustache ne pourrait être qu'un prof génial. Elle avait souvent ce genre de pensée quand un prof semblait manifestement loufoque, il suffisait de regarder le professeur de runes (et sa propension aux batailles de nourriture) pour voir qu'il n'était pas tout seul dans sa tête, et ses cours étaient géniaux. Si on oubliait cet entêtant problème de tabac, il semblait plutôt intéressant comme personne.

C'est d'ailleurs sur ces plantes que porta son introduction, faisant hausser un sourcil curieux chez la blondinette, depuis quand le tabac était une spécialité moldue ? Les problèmes de tabagismes et d'addiction diverses, il n'était pas nécessaire d'aller les chercher chez les moldu, un petit passage dans les poches d'un de ses comparses de Serpentard faisait à lui seul pencher la balance de la toxicomanie du côté des sorciers. Etrange sermon sur le tabagisme… Et étais-ce bien un prétexte suffisant pour les intoxiquer eux-aussi ?

Au final, cela ne s'avéra être qu'un gros hors-sujet et Maeja s'empressa de griffonner les quelques mots "Maeja Branwen, 15 ans, Serpentard" pendant que le prof s'interrompait pour s'occuper d'un élève plus occupé à se gausser de la moustache professorale que d'écouter le cours, il n'était pas de Serpentard, aussi elle s'en fichait qu'il perde des points. En revanche, elle ne s'attendit pas à ce que l'élève en question se mange un sort de crache-limace. Mais… il déconnait de la cafetière le prof ? Non seulement c'était répugnant, mais en plus, aux dernières nouvelles, les profs n'avaient en aucun cas le droit à la magie en punition. Et surement pas avec McGonagall comme directrice. Les sourcils froncés, la préfète se demanda s'il tenait à sa moustache, car quand la directrice l'apprendrait, elle la lui ferait sans doute bouffer. Il pouvait bien citer Cicéron, la suite s'annonçait bien mal. Elle échangé un regard avec Céleste, préfète de Gryffondor, qui semblait tout aussi scandalisée par le comportement du professeur. Foi de Branwen, il allait avoir des problèmes.

Gardant cet évènement dans le coin de son esprit et abordant un air renfrogné qui ne lui était pas coutumier, Maeja se leva pour remettre son parchemin et prendre un livre en espérant que le cours en lui-même ne présenterait plus de mauvaises surprises. Ceci dit, le titre du livre semblait bien prometteur bien que probablement au-dessus des compétences de beaucoup. De l'ingénierie et des automates ? Elle doutait que la grosse majorité des élèves sauraient appréhender ces concepts. Même Maeja qui baignait dans le monde moldu n'avait des connaissances que quotidienne. Mais ce qui la fit s'étrangler, au sens propre car elle toussa bruyamment, ce fut la remarque assez acerbe du prof sur les moldus. C'était une blague ? Cette fois, la Gryffondor ne pus retenir une remarque courageuse quant au traitement du prof sur les élèves, à défaut de pouvoir ouvertement lui reprocher ses sous-entendu. Maeja approuva ses dires en hochant de la tête et ajouta d'un ton aussi soyeux que pouvait l'être celui d'une Serpentard. "Peut être que vous n'étiez juste pas au courant. Au moins, maintenant, vous le savez. Le professeur McGonagall est très ferme là-dessus." Elle ponctua sa phrase d'un sourire angélique de celle qui veut juste humblement aider. "Pour ce qui est des innovations technologiques et numeriques, je dirais que la principale révolution de notre époque est de l'ordre des communications. Désormais, de plus en plus de moldus disposent d'un téléphone portable qui leur permet de se contacter, même quand ils ne sont pas chez eux, et s'envoyer des courts messages appelés textos. C'est une horreur pour écrire avec et les tarifs, c'est une honte, mais ce n'est que le premier pas vers de grandes avancés." Elle marqua une petite pause pour remettre paisiblement en place une mèche de cheveux. "Sinon on peut aussi mentionner l'Internet, un réseau accessible pour ceux qui disposent d'un ordinateur, via ce qui s'appelle un modem, qui permet d'accéder à toutes sortes de données immatérielles comme des encyclopédies en ligne, des images… Des photos de chats, beaucoup de photo de chats ! Et là aussi, cela permet de s'envoyer des "emails", des messages qui arrivent instantanément pour peu qu'on ait le courage d'attendre que le modem ai réussi à se connecter !" Un oncle moldu de Maeja avait investi dans un téléphone portable pour son travail et elle avait pu le manipuler, curieuse. Quant à Internet, sa mère étant universitaire, elle s'était jetée sur les toutes premières offres quand elle avait su qu'elle pourrait accéder à des documents précieux pour ses recherches. Dans tous les cas, elle voulait surtout signifier au prof, par une réponse aussi précisé, qu'il avait affaire à au moins une élève qui savait bien où elle mettait les pieds et qui n'admettrait pas le moindre propos rappelant de près ou de loin ceux des Carrow.
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