William est né d'une famille de sang-pûr le 30 1984 en Angleterre. Son arrivé fut certainement la seule chose qui empêcha sa mère, Lalita Loonstar, de tombé dans une dépression complète en raison de son isolement forcé par Deklev. Elle n'avait pas le droit de quitter le pays ou d'inviter ses amis de la Suède. Elle était complètement seule. L'arrivé de William changea tout pour elle. Elle lui consacra tout son temps. Qui plus est, l'absence de son mari leur permettra à elle et à a fils de vivre une vie paisible sans l'influence néfaste de l'homme de la famille.

En raison du don d'empathie qui lui avait été transmit par Lalita, William dut être isolé durant son enfance. Puisque ce don ne pouvait être maitrisé facilement et puisque c'était aussi un don à vivre avec, le jeune garçon passa les neufs premières années de sa vie séquestré dans la demeure familiale avec sa mère. Le père de ce dernier l'ayant toujours effrayé en raison de ses émotions froides et négatives, le jeune garçon offrira tout son amour à la jeune femme qui s'occupa de lui. Elle était son héro, sa source d'inspiration et son monde. Puisqu'il ne pouvait jouer avec les autres enfants, il développa un goût pour la lecture. Lalita l'introduit également au plaisir de la peinture et du dessin. Elle était une artiste incroyablement douée. Aussi, apprit-il la compassion et l'amour de cette femme exceptionnelle.

Son monde s'effondra lorsque Lalita perdit la vie suite à une violente maladie incurable. La dernière année de la vie de sa mère fut très difficile pour le petit William. Se rendant compte que personne ne sera là pour son fils durant les prochaines années de sa vie, la jeune mère consacra le temps qui lui restait à lui apprendre à contrôler son don. Elle lui enseigna la méditation ainsi qu'une technique qu'elle nomma l'occlumencie, lui explicant que les bases de cette technique serait suffisante pour filtrer les émotions d'autrui.

Les années suivant la mort de Lalita, William n'eut pour compagnon de jeu que les deux elfes de maison vivant au Manoir. Son père, ne passant qu'une fin de semaine sur deux avec lui, consacrait ce temps à apprendre à son fils ce que signifiait être un sang-pûr. “Rend-moi fier, William. Montre à ces sang-de-bourbe qu'ils n'ont pas leur place dans notre société”, lui avait dit son père sur le quai du Poudlard Express. Toutefois, depuis qu'il fut choisi à Poufsouffle, Deklev lui adresse à peine la parole, William ressentant son dégout envers l'échec qu'était son fils.

Ses années à Poudlard furent plutôt tranquille, si on ne compte pas la fin de la guerre, la mort de Voldemort et de Harry Potter. Cherchant à ne pas se faire remarquer par les mangemorts ou, encore moins, par les sang-pûrs qui rapporteraient sans doute ses moindres faux pas à son père, William s'isola dans son petit monde. Bien sûr, il souhaiterait plus que tout se faire des amis, des gens avec qui il pourrait rire et relaxer, mais sa timidité l'en empêcha. Il connaissait, bien sûr, les élèves dormant dans son dortoir, mais ces personnes n'étaient que des connaissances, non des amis. Retournant à Poudlard pour sa cinquième année, William fit une résolution. Cette année, il n'aurait pas peur. Cette année, il ne penserait pas aux conséquences d'affirmer ses idéaux. Cette année, il se ferait des amis.