Dès sa naissance on aurait pus croire que Rosalie avait tout pour elle et rien à envier à personne. Après tout elle vivait dans un château écossais, dans la richesse et l'opulence. Même si son père travaillait souvent, elle grandissait avec un frère dont elle était très proche et une mère aimante t très présente. Sa mère était une sang-pure française, elle n'était pas très encline à se plier au protocole que lui imposer la famille Chase, traits de caractère dont hérita sa fille. Elle voulait être présente pour ses enfants, elle voulait leur montrer qu'elle les aimait, elle ne voulait pas se cacher derrière une attitude froide et ridiculement insensible. Au grand damne d'Elisabeth, sa belle-mère, qui haïssait Victoire, sa belle fille. La grand mère de Rosalie était veuve, elle fit absolument tout pour que son fils n'épouse pas cette jeune arriviste française comme elle l'appelait. Mais Nathaniel était pour la première fois de sa vie totalement épris, il avait été charmé par la beauté de cette jeune femme mais aussi son caractère constamment enjoué et énergique, qui brisait son quotidien. Il le montrait maladroitement mais il l'aimait et la laissait tout faire. Avec la première guerre contre Voldemort le début du couple c'était avéré très compliqué. Elle était neutre, même si jamais elle n'aurait opté pour les ténèbres et Voldemort, lui était mangemort. Cela créa beaucoup de tensions qui prirent fin à la fin de la guerre. Il fut reconnu non coupable faute de preuve et repris une vie normal. Malheureusement tout ne se passa pas comme dans ses plans, après huit ans de mariage Victoire perdit la vie. Fauché à seulement vingt-huit ans par un sort impardonnable venant d'un ancien mangemort, qu'elle traquait à cause de son travail d'auror. Nathaniel ne se pardonna jamais cette perte, il se sentit coupable et pensait que son passé avait avoir avec cela. Rosalie, elle, malgré son jeune âge, elle n'avait que cinq ans, fut très marqué par cette perte.

Son père la rejetait et les seules personnes vers qui elle put se retourner fut l'autre couple Chase, son parrain Riley et sa femme Violet mais surtout son frère Kaleb. Il était déjà très proche, mais là leur fusion ne fit que s'intensifier. A son grand damne Riley et Violet déménagèrent avec leur enfants aux États-Unis quelques années. Cela suffit à Rosalie pour totalement changer. Son caractère enjoué se mua en une froideur glaçante. Elle était solitaire en renfermée. Elle passait le plus clair de son temps dans la bibliothèque familiale ou sur son balais. Elle n'était souriante qu'en présence de son frère qui était le seul capable de la faire rire. A ses dix ans, son père se remaria. Au début, elle trouvait sa belle-mère gentille, beaucoup trop pour l'être. Et elle eut raison, car elle découvrit quelqu'un de mauvais, qui tentait constamment de monter son père contre elle. Elle ne savait pour qu'elle raison exactement Pénélope la jalousais de cette manière, mais l'arriver de cette femme qu'elle détestait au plus haut moins termina de forger la jeune fille. Elle développa ses sens de la manipulation et du sarcasme. Elle commença à jouer des mauvais tours à sa belle-mère sans jamais se faire prendre, rendant furieuse cette dernière. Pénélope arrivait tant bien que mal à faire elle aussi enrager Rosalie, mais généralement Kaleb, beaucoup plus calme et serein que sa sœur arrivait à la tempérer et lui faire envisager d'autre options que la confrontation.

Elle fit son entrée à Poudlard avec son frère mais aussi son cousin Kyle plus âgé d'un an et sa cousine Scarlett tout juste revenu des États-Unis. Lors de sa rentrée son vœu le plus cher fut exaucé, elle fut envoyé dans l'unique maison qu'elle souhaité intégrer, c'est à dire Serpentard. Depuis quelques années déjà elle nourrissait l'envie d'entrée chez les Serpents. Mais à sa grande déception, son frère n'alla pas chez les serpents mais à Serdaigle. Cela ne l'étonna pas plus que cela, mais elle en fut grandement déçu quand même. Scarlett la rejoint chez les serpents, Kyle lui y était déjà. Ses premières années furent plutôt calme, même si des tensions commençaient à se faire sentir ainsi que des présages funestes.

Dolores Ombrage fit son apparition à Poudlard pour sa seconde année et elle assista toute l'année à une joute entre elle et le célèbre Harry Potter. Les rumeurs du retour de Voldemort se faisaient de plus en plus oppressantes. Sa maison était catalogué comme fidèle au mage noir, mais elle ne savait que faire. Elle n'avait que douze ans, alors elle décida d'ignorer le climat ambiant et de ne s’intéresser qu'à ses études.

Sa troisième année ne fut pas de tout repos. Le retour de Voldemort était annoncé et sa maison ne cessait d'être pointée du doigt. Elle était coupable avant d'avoir été jugé et même avant même d'avoir vécue. Le véritable problème était qu'on cataloguait les serpentards. Sa famille n'était pas épargné, on savait que son père était un ancien mangemort, beaucoup le pensait malgré le fait qu'il ait été innocenté. Elle tachait de répondre avec intelligence aux remarques et lançait regard noir sur regard noir pour faire comprendre qu'elle n'avait pas besoin de leur avis.

Sa quatrième année fut tout aussi difficile. La guerre faisait rage, Poudlard était sous la tutelle du mage noir. Et malgré que sa maison soit avantagé par cela tout le reste de l'école fidèle au survivant ne cessait de les pointer du doigt comme la maison des mangemort. Cette année fut compliqué à gérer, elle forgea un peu plus son caractère. Elle devint hautaine, froide et un peu plus calculatrice. Elle se retourna contre ceux qui lui jetait la pierre et à partir de ce moment traita les autres maisons surtout les Gryffondors avec un méchanceté et dédain. Elle qui n'aimait même pas Voldemort pour ses idées, qui le haïssait en fait, était vu comme sa plus fidèle admiratrice.

L'après guerre et sa cinquième année furent un peu plus dur. Les Serpentards étaient vu comme les coupables et les responsables de ce carnage. Elle ignorait tout ces médisants et cherchait à les rendre fous. Elle avait certes beaucoup d'ennemis car elle n'avait pas sa langue dans sa poche et sa franchise crue ne plaisait pas à tout le monde. Elle savait qu'elle pouvait se reposer sur sa famille avec qui elle passait le plus clair de son temps. Elle n'avait pas d'amis réel. Elle est une sorte de phobique des sentiments. Elle avait déjà eut des copains certes, enfin plus des passe-temps qu'autres choses, mais dés qu'elle sentait qu'elle pourrait s'attacher elle disparaissait.

Désormais elle comptait mettre derrière elle cette image qui lui collait à la peau et s'ouvrir aux autres, du moins tenter. Elle se demandait qui pourrait bien un jour brisait sa carapace.